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Trouble Fait' › The Black Isles

cd • 10 titres

  • 1Beads of emerald
  • 2The Black Isles
  • 3Christiania
  • 4Sweet Perfumes
  • 5La Fille des Baies
  • 6Post Punk Night in Paris
  • 7The Silky Messenger
  • 8Regeneracy
  • 9Heavy Tears
  • 10Tacheles

extraits vidéo

informations

Studio Midnight-Annequin, France

line up

Jicé Letter (chant, guitare, programmation), Babeth Letter (synthé, programmation), Guillaume Dj Neurotic (basse)

chronique

Chaque fois que j’écoute un nouvel album de Trouble Fait’, ma première impression est qu’il est meilleur que le précédent; pourtant, celui d’avant me faisait tenir un discours semblable…Un peu facile, non ? Je pense surtout que le groupe a une vision toujours plus claire de ce qu’il cherche à exprimer. J’ajouterais aussi, sans être certain d’avoir l’aval des musiciens, que ‘Black Isles’ s’inscrit comme une complémentarité à ‘Comet Camden’ avec un pas plus en avant dans la franche obscurité. Le premier exprimait les teintes grises d’un bilan entre nostalgie et passion pour le future, le nouveau montre que les réflexions ont trouvé, partiellement du moins, les réponses permettant à Trouble Fait’ une énergie plus directe, clairement noire à l’image du titre du cd. Cette sincérité me paraît inhérente à l’identité de la formation: aucune crainte de se confronter à des réflexions concrètes, qu’elles touchent à des domaines universels tels que l’écologie, la société, ou à des thèmes plus personnels comme l’avenir des scènes underground qui ont nourri les musiciens depuis tant d’années. Sans délaisser les remugles cold wave qui baignaient ‘Comet Camden’, c’est plus vers un gothic rock mâtiné de post punk que se profilent les chansons, chacune à sa manière. Tout en maintenant une cohérence au long du disque, les musiciens se frottent à la palette de styles inclue par ces termes en s’éclatant dans une énergie clairement post punk (‘Post punk night in Paris’, ‘The silky messenger’), flirtant avec des sonorités plus grinçantes (‘The black isles’) limite deathrock (l’excellent ‘Beads of emerald’, ‘Tacheles’), quelque chose de plus intimiste émotionnellement (le chant de ‘Regeneracy’ ou de ‘La fille des baies’); avec ‘Heavy tears’, ce sont carrément les rêveries automnales qu’on pouvait apprécier chez les Cure de la fin des 80’s que l’on retrouve. C’est vous dire si ce disque demeure ouvert. Techniquement, tentative a été faite d’équilibrer la sécheresse de la boîte avec des roulements plus organiques, le synthé lui-même s’appuie moins sur des nappes, épiçant plutôt le propos avec des sonorités un peu barrées, tout ça avec une production professionnelles. Donc, oui, je ne puis me départir de cette impression d’amélioration face à un ‘Camden Comet’ que j’adore pourtant…Est-ce parce que ‘The Black Isles’ sonne plus dynamique, qu’il inclut un sacré paquet de bons titres ? Aucune idée. De toute manière, il faut posséder les deux.

note       Publiée le jeudi 4 août 2016

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