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PJ Harvey › Stories From the city, Stories From the Sea

  • 2000 • Island 548 144-2 • 1 CD

cd • 12 titres • 47:19 min

  • 1Big Exit3:51
  • 2Good Fortune3:20
  • 3A Place Called Home3:42
  • 4One Line3:14
  • 5Beautiful Feeling4:00
  • 6The Whores Hustle and the Hustlers Whore4:00
  • 7This Mess We're In3:57
  • 8You Said Something3:19
  • 9Kamikaze2:24
  • 10This Is Love3:48
  • 11Horses in My Dreams5:37
  • 12We Float6:09

informations

Great Linford Manor, mars - avril 2000

line up

PJ Harvey (chant, guitare, basse, claviers, percussions), Mick Harvey (orgue, basse, percussions, batterie, harmonium), Rob Ellis (synthétiseur, piano, batterie, claviers, percussions, voix)

Musiciens additionnels : Thom Yorke (chant 7)

chronique

A l'inverse de "To Bring You My Love" qui m'avait presque valu de passer à côté de l'exquis "Is This Desire ?", ce dernier m'avait redonné la foi. Avant même de parcourir en intégralité les quarante sept minutes de cette nouvelle livraison, la (grosse) déception m'avait déjà rattrapé. D'accord. Les artistes qui se remettent perpetuellement en question ont beaucoup de mérite. Mais le tout est de pouvoir le faire sans se perdre outre mesure. "Big Exit", puis "Good Fortune" font peur. Carrément. On croirait entendre Chrissie Hynde des Pretenders ! Heureusement, les autres titres qui vont venir s'enchaîner à leur suite renouent avec la présence angoissante qui nous fait tant aimer ses disques. Pourtant, même dans ces moments-là, elle ne parvient pas à renouer avec la magie d'autrefois. Première responsable ; non pas elle, mais la production ultra clean qui dévoile ce que dissimulaient les abstractions sonores, qu'elles soient faites de bidouillages électroniques ou de distorsions guitaristiques. Ses compositions sont mises à nues, comme si aujourd'hui elle était prête à se réveler telle qu'elle ait vraiment, affirmant par là-même qu'elle avait toujours eu quelque chose à cacher. Le hic, c'est que c'est précisement cette part d'inconnu, ce trouble ainsi engendré, qui donnait tout le piment à son œuvre. John Parish a bel et bien été délogé, Robert Ellis a définitivement réintégré le groupe, mais il est méconnaissable dans ce lieu où il n'y a plus de place possible pour les déviances (seul "Kamikaze" peut encore prétendre à ce titre). Il y a bien les émouvants "A Place Called Home", "One Line", "Beautiful Feeling" et "Horses in My Dream", mais ils auront toujours du mal à atteindre l'impact des titres de "Is This Desire ?". Même Thom Yorke (Radiohead), invité obligatoire pour qui veut se donner du crédit, ne sauve pas "This Mess We're In". Ce titre a d'ailleurs pour seul mérite de résumer parfaitement la situation…

note       Publiée le dimanche 14 juillet 2002

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    commentaires

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    Cera Envoyez un message privé àCera

    C'est beau la pop faite par Polly. Faut juste éviter le 1er titre, le reste glisse tout seul.

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    Klarinetthor Envoyez un message privé àKlarinetthor

    C'est parce qu'il est plus Bayrou que Beyrouth, cet album

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    dimegoat Envoyez un message privé àdimegoat
    avatar

    Il y a une forme de consensus mou sur cet album: sur RYM, il est dans le top 3 des plus et mieux notés, pas trop vieux, pas trop récent. Un jour, moi aussi j'écouterai PJ Harvey.

    (N°6) Envoyez un message privé à(N°6)
    avatar

    Décrié d'ailleurs bien à tort. Contre-chro un de ces jours. Pour le reste, l'idée d'une "Grande discothèque" de Rock'n Folk fait l'effet du cidre doux. Comme toute ces "discothèques idéales", assez odieuses dans leur volonté de tout normer et tout baliser. Elle est surement moins pire que celles des Inrocks mais bon… Enfin c'est clairement pas ce Polly là qui serait dans la mienne, de disco de la fin du monde, même si j'ai une très grande tendresse pour cet album.

    zugal21 Envoyez un message privé àzugal21

    C'est ce PJ Harvey , ici décrié, plutôt, qui est cité, chroniqué, dans le numéro spécial de Rock and Folk, " 1954-2016 La grande discothèque " .

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