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Spiritual Beggars › Another Way to Shine

cd • 9 titres • 50:03 min

  • 1Magic Spell05:03
  • 2Blind Mountain04:41
  • 3Misty Valley06:47
  • 4Picking from the Box04:20
  • 5Nowhere to Go06:24
  • 6Entering into Peace06:07
  • 7Sour Stains05:50
  • 8Another Way to Shine04:54
  • 9Past the Sound of Whispers05:57

informations

Produit par Berno Paulsen et Spiritual Beggars. Enregistré et mixé par Berno Paulsen au Berno Studio, Malmö, février / mars 1995. Masterisé au Cuttingroom par Björn Engelmann.

Illustration de Hans Arnold. Sorti en cd et cassette. Rééditions cds en 2007 et 2012. Réédition vinyle en 2015.

line up

Michael Amott (guitare), Spice (voix, basse, orgue), Ludwig Witt (batterie, percussions)

chronique

Le souvenir de Mantra III imprégnait la future réception de ce disque. Je me disais que ma réception serait la même, celle d’un auditeur qui a beaucoup écouté de vieille musique dite classique : mais en fait, je fus encore bien plus attaché qu’à l’audition du premier éponyme. La faute donc à l’acquisition du III avant les deux premiers, il y a longtemps et ce qu'il m'avait laissé en tête, le disque à l’iguane moche réutilisant cette police maintes fois vue dans les disques de rock psychédélique d’antan : un cd de médiathèque emprunté seul, gravé puis écouté seul quelques fois, comme fut le Cathedral d’Ethereal Mirror plus tôt, dans ces années collège, un CD lui enregistré sur cassette, je m’amusai à écrire le logo du groupe sur les bureaux d’ennui de ces temps où pour son bien on est enfermé quelques heures durant avec nos chers conscrits. Donc on rembobine, je choppe les deux premiers albums de manière complètement hasardeuse, et je m’écoute ça avec quelques bières dans le pif, en ne m’attendant à rien. Le premier écouté de la soirée imbibée d’hier fut celui-ci, deuxième de la discographie, premier à véritablement produire des pochettes stonermoche adaptées des fantasmagories sorties de l’aine de Topor ou de la narine de Jupiter. Ou de l’oreille de Bosch. Et comme avec Cathedral, le rapport entre pochette et son devient opaque : il s’agit encore du hard blues, hard psych, rock dur, métal psychédélique, chopez l’étiquette qu’Amott affectionnait dans le temps, à peu près également au même moment où il allait former cet autre groupe de death metal. Donc difficile de ne pas se répéter, sauf qu’ici tout est plus puissant : son plus puissant, les moments hors combinaison basse - batterie - guitare avec tam tams et autres sons exogènes veulent me ramener à Topanga à trainer dans la poussière, sauf que je suis aux « marges de l’Occitanie » à regarder des documentaires sur Neil Young et Charlie Manson, et que Spiritual Beggars lui vient de Suède, formé par un Anglais. En plus il pleut. Mais je persiste en vous disant que cet album est encore d’une chaleur incroyable, brulant aux bons endroits ce qu’il faut récurer, toujours tenu par ce talent de gratteux d’Amott qui de mes oreilles arrive à s’imprégner des Vieux pour donner sa patte à lui dans l’approche du son qui fait gargouiller le ventre et danser la nuque. Et comme prévu, cet album, récupérant quelques sessions sorties de 1994 comme le si beau Sour Stains peut vous balancer la soirée de l’autre côté du méridien prévu, agrémenter votre taux marginal de substitution d’un peu de beauté, avec la qualité de ces riffs, grâce à la chaleur de cette voix et la puissance de cette tape dans le dos spirituelle à la Kerouac dont le groupe s’est inspiré pour trouver son nom.

note       Publiée le vendredi 22 juillet 2016

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    commentaires

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    torquemada Envoyez un message privé àtorquemada

    Il est quand même nettement moins bien que "Mantra III" : c'est la différence entre des bonnes chansons et des tubes !

    Note donnée au disque :