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Columbarium Station › Dreams, solitude and despair
- 2015 • Autoproduction 1 CD
cd • 16 titres
- 1I hope your god fuck you
- 2Your messiah is too weak
- 3Hidden
- 4Is not here anymore
- 5Memories of a church
- 6Leave me in the night
- 7Coffins of no one
- 8O.H.A.
- 9Despair
- 10There's no more dreams
- 11Grey (always red)
- 12Only wishes
- 13I'm not here
- 14Your eternity is mine
- 15Fata mea est un liliac
- 16A poor dream
extraits vidéo
informations
http://columbariumstation.bandcamp.com. le cd inclut un mediator et un badge.
line up
Fabio Hattock (chant, guitare, basse, batterie, clavier, production)
chronique
‘Jesus is a big piece of shit, in your mouth, in your brain, in your soul, fuck you, fuck you forever motherfucker (…) fuck you, you and Jesus and Allah and Mohammed’…Ok, c’est con, à l’époque du black metal, je ne devrais pas me sentir plus choqué que ça mais j’avoue avoir rarement entendu paroles si violentes déclamées sur un ton de colère glaciale bien éloigné des beuglements bestiaux de nos amis les pandas cloutés. J’ignore ce qui a pu fâcher à ce point Fabio Hattock, le maître à penser derrière Columbarium Station, avec la religion mais c'est du sérieux tant le sujet occupe une place importante sur ce disque, il suffit d’en juger par les deux premiers titres qui posent d’emblée le cadre: une musique extrêmement glauque, pas toujours rapide ou rythmée, volontiers un brin grinçante, entre gothic rock et post punk pour l’état d’esprit, au dessus de laquelle prédomine le timbre grave, froid et menaçant, récitant plus souvent qu’il ne chante vraiment. Une chose est certaine, cet album dégage une ambiance terrible qui pourrait évoquer une rencontre entre un Blood Axis gothique (la voix principalement) et Birthday Party au ralenti. Ce n’est même pas le désespoir qui s’en dégage, c’est pire, une colère mûrement réfléchie de psychopathe sans plus rien à perdre dictant les mots parfois extrêmement durs qui s’égrènent dans un climat spectral parmi des accords de guitare en lambeaux, une basse aux relents de plomb, des touches de synthé sans vie, quelques percussions funèbres ou une batterie tantôt tribale, tantôt tranquille d’un calme résigné (‘Coffins of no one’). Pour dire qu’un seul homme est derrière tout ça, c’est franchement bien composé, joué, produit et carrément flippant par moment (‘O.H.A.’, ‘Despair’, ‘I hope your god fuck you’, 'Only wishes'), malgré quelques faux moments d’oxygène (‘There’s no more dreams’, le beau et triste 'I'm not here' au piano)) et je n’aimerais pas être un prêtre en me rendant chez monsieur Hattock. ‘Try to save your soul, ask this guy crucified on a cross, try, ask for him now or better, make me die, try, pray for him, I wait, pray for him, make me die, shit can never kill anyone’…Comment être plus clair ? 4,5/6
note Publiée le mercredi 20 juillet 2016
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