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Thee Oh Sees › Mutilator Defeated At Last

lp vinyle • 9 titres • 33:18 min

  • Face A
  • 1Web
  • 2Withered Hand
  • 3Poor Queen
  • 4Turned Out Light
  • 5Lupine Ossuary
  • Face B
  • 6Sticky Hulks
  • 7Holy Smoke
  • 8Rogue Planet
  • 9Palace Doctor

informations

Enregistré et mixé par Chris Woodhouse à The Dock, Sacramento, Californie

Dessin de pochette par Tetsunori Tawaraya - Le vinyle se lit en 45 tours, comme un maxi !

line up

John Dwyer(guitares, chant lead, synthés, mellotron), Tim Hellman (basse), Nick Murray (batterie), Chris Woodhouse (synthés, mellotron, percussions), Brigid Dawson (backing vocals)

chronique

  • rock psychédélique speed

Chaud devant ! Le dernier Thee Oh Sees est plus calciné du bulbe que le précédent, plus ferrugineux, plus drogué jusqu’aux yeux, et continue avec bonheur sur la lancée mélodique et moins lo-fi qu’ils avaient inauguré en 2014. Le précédent s'appelait "goutte", celui-ci commence par "Toile". On danse toujours la gigue tout du long, avec à signaler une incroyable ballade midtempo qui fait défiler une myriade de fresques à la Moebius devant les paupières, le majestueux Sticky Hulks, merveille qui prouve qu’on peut encore faire du rock psyché grandiose en 2015 sans revivalisme mécanique ni renier non plus les généreuses lampées d’épinards (Ultimate Spinach, mis en conserve en 1968 par Abbie Hoffman Inc.) versés par maman Olive Oyl dans le biberon du petit John Dwyerix, le gaulois le plus attachant et indispensable de toute cette clique de revivalistes à mèche énervants. En gros, c’est le pivot d’un album qui n’en avait même pas besoin, tant on était déjà comblé par la formidable succession de ruades initiales. Vous voulez une description ? C'est la matérialité du son qui prend le dessus, la sensation et rien qu’elle : œufs brouillés éclatés sur exosquelette en réglisse fondu / chocolat carbonisé éclaboussant turbine de dentiste chromée sur fond de scierie tapissée de boule à facettes / alligator en bonbon tête-brulée recrachant des moteurs V8… Le tout tout le temps et simultanément. Et il faut imaginer un groove à en désarticuler une figurine Marvel. Mutilator est à la fois plus sophistiqué que jamais (le Mellotron prend le dessus sur les ébats) et encore brutal, prompt à laminer et à vibrer, jamais avare de son énergie. Jouissif, et d’une évidence telle que même les détracteurs (dont je fus, un moment) ne pourront que s’y rendre. Let’s Get Physical comme disait Olivia Newton-John.

note       Publiée le lundi 4 juillet 2016

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Chrome - Red exposure

Chrome
Red exposure

Un peu plus motorik et beaucoup plus défoncé, mais il y a parenté.

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    Aladdin_Sane Envoyez un message privé àAladdin_Sane  Aladdin_Sane est en ligne !

    Le dernier "Face Stabber" me fait un peu penser à Mars Volta parfois (je ne sais pas si c'est un compliment pour certains)

    sergent_BUCK Envoyez un message privé àsergent_BUCK
    avatar

    Web.

    Note donnée au disque :       
    Hallu Envoyez un message privé àHallu

    Album très fun, entre Can et Black Angels. Y a du fuzz, du psyché, des voix bizarres... C'est un peu "facile" mais ça tape juste et c'est efficace.

    Note donnée au disque :