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Plebeian Grandstand › False Highs, True Lows

lp • 8 titres

  • 1Mal Du Siècle
  • 2Low Empire
  • 3Tributes And Oblivions
  • 4Volition
  • 5Mineral Tears
  • 6Oculi Lac
  • 7Tame The Shapes
  • 8Eros Culture

informations

line up

Ivo Kaltchev (Batterie), Adrien Broué (Voix, Electronics), Simon Chaubard (Guitares), Olivier Lolmède (Basse, Choeurs)

chronique

Difficile d'imaginer que derrière ce gros black metal unorthodox aussi inspiré que vénère se cache quatre types format boy next door, torse-nus et qui payent pas de mine. Le nom du groupe, repoussoir total, m'avait toujours convaincu de ne pas m'y intéresser. Ne faites pas la même erreur que moi ! Vous tenez là rien de moins que l'âme perdue d'un Deathspell Omega – celui égaré depuis Fas, en gros – impossible de ne pas y penser, ce n'est pas pour rien que tout le monde en parle – qui aurait troqué ses livres pour des casquettes à l'envers. Un BM hyper agressif, anti-aristocratique et qui rackettent les latinistes. Un black metal de branleurs, aussi, animé par la même envie d'en découdre (oui, et ce malgré leurs petits gabarits) que leurs potes de label auxquels ils m'ont fait penser, je parle bien entendu de Cowards. De hardcore, musicalement parlant il n'en reste plus grand chose chez Plebeian, hormis ce son absolument dantesque caractéristique de la « nouvelle vague » (Nesseria, Necroblaspheme, Direwolves, etc) ; dans l'attitude, en revanche, c'est autre chose : je ne parle pas de développé-couché ni de short mal taillé, bien sûr, mais de ce regard mi-arrogant mi-menaçant qui nous fait hésiter sur la réponse à adopter – de réponse, bien souvent il n'en est pas, et la fuite s'avère largement plus payante. Le danger, chez Plebeian, rime avec densité (et brutalité, ou bestialité) : non pas des arpèges arachnophiles comme ladite influence citée plus haut, plutôt des gros clusters massifs ; non pas des structures rythmiques complexes (encore que), mais du blast marathon enrichi façon Ulcerate ; et cette voix hargneuse entre Hell Militia et Comity (ouais c'est le premier truc qui me vient en tête) ; et encore ce batteur, putain, qui est tellement impressionnant ! Aucun regret (pas même un tout petit, comme ce qu'il reste de mon crâne après ce disque) malgré la tentation toujours croissante du chaotic-dissonance parfois trop prononcé : le groupe est suffisamment frontal pour égaler (surpasser) ses modèles, sans s'égarer dans la volonté d'en faire plus (ce qui veut toujours dire « trop ») ; l'album dure trente minutes, et c'est largement suffisant pour te mettre une branlée colossale.

note       Publiée le lundi 16 mai 2016

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    Rastignac Envoyez un message privé àRastignac
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    Bien oppressant, haut de panier aussi.

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    Klarinetthor Envoyez un message privé àKlarinetthor

    comme tu dis le nom (que j'ai associé a la partie du catalogue throtruiner qui peut me repugner) donne pas envie de checker. La gratte est vaiment DsO, c'est impressionnant. Encore un bon disque sorti fin avril.

    saïmone Envoyez un message privé àsaïmone
    avatar

    Tout à fait Microbe, j'adore DsO jusqu'à Drought, et si je parle de Fas, c'est qu'après DsO prend un virage plus, eh bien arachnophile je trouve l'image cool, tissant des toiles de guitares, de l'architecture, délaissant la brutalité d'avant Fas - ladite brutalité reprise ici par Plebeian mais dans un versant plus sauvage que cérébral. Personne n'a parlé de remplacer qui que ce soit, mais Plebeian occupe le terrain de façon très menaçante, et DsO a disparu ! (qui fait quoi d'ailleurs ? plus de nouvelles depuis 4 ans quand même...)

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    Bernard Envoyez un message privé àBernard

    Déjà une des grosses mandales de ce début d'année.

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    microbe666 Envoyez un message privé àmicrobe666

    non mais achetez ce disque