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Joey Ramone › Don't worry about me

cd • 11 titres

  • 1What a wonderful world
  • 2Stop thinking about it
  • 3Mr. Punchy
  • 4Maria Bartiromo
  • 5Spirit in my house
  • 6Venting (it's a different world today)
  • 7Like a drug I never did before
  • 8Searching for something
  • 9I got knocked down (but I'll get up)
  • 101969
  • 11Don't worry about me

informations

Magic Shop, Water Music, Baby Monster and Loho, New York, USA

line up

Joey Ramone (chant)

Musiciens additionnels : Daniel Rey (guitare, choeurs), Andy Shernoff (basse, choeurs), Frank Funaro (batterie), Marky Ramone (batterie), Captain Sensible (choeurs), Jerry Only (basse additionnelle), Mickey Leigh (guitare additionnelle), Helen Love, Veronica Kofman (choeurs), Al Maddy (guitare, basse, choeurs), DR CHud (batterie additionelle)

chronique

J’ai toujours ressenti une grande sympathie pour Joey Ramone, ce grand échalas (presque deux mètres) sensible, bouffé par des tocs qui l’ont handicapé et progressivement coupé du monde et de son groupe (Johnny refusera catégoriquement de lui adresser la parole des années durant). Ce grand mec dégingandé n’aura pas eu la vie facile, même son album solo, il n’aura pas le loisir d’en profiter puisqu’il sortira à titre posthume. Et pourtant derrière ses éternelles lunettes foncées (la maladie de Marfan) de John Lennon du caniveau, Joey était un putain de chanteur avec un timbre bien à lui, presque doux comparé à ses collègues punk qui tentaient plutôt de sonner agressif. Ce ‘Don’t worry about me’ (au titre prophétique, puisqu’ enregistré durant sa maladie) sonne un peu comme un disque des Ramones, les Ramones tels que Joey les percevait, avec un bon zeste de punk, du rock mais également ce goût jamais renié pour les mélodies pop. Les deux reprises, l’excellent ‘What a wonderful world’ et ‘1969’ me paraissent résumer cet éventail d’influences. Bien sûr, il sera facile de persifler qu’on a affaire à une version ramollie des Ramones, ce qui n’est pas faux à 100% mais contrairement à d’autres, je trouve que la musique du groupe a mûri avec les années, de même que les musiciens malgré leurs éternelles dégaines de teen-agers. Joey est mort à 49 ans, inutile de prétendre qu’il en avait 19 en enregistrant. Pourtant en l’écoutant, je ne ressens nulle perte de fougue, nulle crainte, nul apitoiement, le chanteur fait ce qu’il a toujours fait de mieux : chanter sur de l’électricité et il se donne. Cette galette contient son lot de bonnes chansons, outre les reprises mentionnées: ‘Like a drug I never did before’, ‘Mr Punchy’, ‘Stop thinking about it’, même ‘Searching for something’ où il piétine un peu maladroitement les plates-bandes de Lou Reed. Du haut des ses deux mètres, notre bonhomme sera resté lui-même jusqu’au bout, le Joey Ramone à la limite de la caricature, celui capable de se tenir en perfecto sous 40 degrés, celui crispé sur son pied de micro, le faux punk qui ne voulait de mal à personne, 100 % dans son énergie et son amour de la musique, capable de conclure son disque par ces paroles rassurantes: ‘ne vous inquiétez pas pour moi’. ‘Dont worry about me’ n’est pas à écouter comme un album des Ramones mais comme celui d’un Ramone, c’est là toute la nuance.

note       Publiée le jeudi 5 mai 2016

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    zugal21 Envoyez un message privé àzugal21

    " Ca s'écoute " ... Mais rarement, ici. C'est pas mauvais. Est-ce bon pour autant ? Sinon, la piste 1, la première reprise, est bonne, et même très, sans aucun doute.

    Note donnée au disque :