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Today Is The Day › Live Till You Die

cd • 15 titres • 33:56 min

  • 1The Color of Psychic Power02:14 [Live]
  • 2Pinnacle01:29 [Live]
  • 3Feel Like Makin' Love02:08 [Reprise de Bad Company]
  • 4Temple Of The Morning Star02:32 [Live]
  • 5Wicked Game02:11 [Reprise de Chris Isaak]
  • 6Crutch01:12 [Live]
  • 7Ripped Off03:28 [version acoustique]
  • 8High As The Sky02:11 [Live]
  • 9In The Eyes Of God03:07 [Live]
  • 10Users00:25
  • 11TDA03:22
  • 12Blindspot01:59 [Live]
  • 13Why Don't We Do It In The Road?01:10 [Reprise de The Beatles]
  • 14Afterlife02:07 [Live]
  • 15The Man Who Loves To Hurt Himself04:21 [Live]

informations

Produit, édité et mixé par Steve Austin à Austin Enterprises, Clinton, Massachusetts, Mai 2000. Masterisé par Dave Shirk au Sonorous Mastering, Tempe, Arizona. Pistes 1, 2, 8, 9, 14, 15 enregistrées en concert, octobre 1999, lors d'une tournée européenne. Pistes 3, 5, 13 enregistrées à Austin Enterprises, Clinton, Massachusetts, printemps 1999 (sessions de "In the Eyes of God"). Pistes 4, 12 enregistrées le 30/10/1997, en concert avec Ichabod et Eveneezer, radio 91.1 WRVU. Piste 6 enregistrée par Bruce Millet (source vidéo), en concert au Middle East, Boston, Massachusetts, juin 1998. Piste 7 enregistrée en 1996, demo acoustique de "Ripped Off", Austin Enterprises, Nashville, Tennessee. Piste 10 : boucle électronique créée pendant les sessions de "In the Eyes of God". Piste 11 : instrumental dédié à Tillman Austin, père de Steve Austin. Enregistré sur le sol de la chambre d'un appartement avec un magnétophone Reel to Reel, Nashville, 1998.

Egalement disponible sous la forme de fichiers téléchargeables sur le bandcamp du groupe : https://todayistheday.bandcamp.com/album/live-till-you-die

line up

Steve Austin (voix, guitare, samples, basse [7]), Brann Dailor (batterie [1,2,8,9,14,15]), Bill Kelliher (basse [1,2,3,5,8,9,13,14,15]), Mike Hyde (bongos [4,12]), Chris Reeser (casio [4,12], basse [6]), Brad Elrod (batterie [6]).

chronique

Belle compilation ! Malgré le titre un peu banane et l’illustration qui nous rejoue encore un succédané de Charles Manson version Steve Austin. Pourquoi belle ? Parce qu’elle donne un aperçu attachant de l’expression éclectique de l’auteur : concerts obstinés, avec des morceaux sortis de ses premiers pas chez Relapse, c’est méchant, notamment cette interprétation de « Pinnacle », sorte de tube pour les cinglés à base de hurlement et de basse, les épiques « High As The Sky » et « In the Eyes of God » re-faisandés, passés à la moulinette des dissonances live, ce « Crutch » tellement saturé qu’il en devient une bouillie malfaisante, comme si Steve voulait envoyer une fleur aux déçus comme moi du son un peu trop poli de certaines de ses productions… Dans le pot-pourri on grattera quelques chutes de studio comme cette boucle de chants vietnamiens (?), ce morceau de guitare éclatant mais flippant dédicacé à son père (brrr), vous trouverez aussi quelques reprises, un Chris Isaak sorti d’une session de vierge de fer ET de poire d’angoisse, un Bad Company devenu fada et une cover des Beatles particulièrement gratinée, saturée, lorgnant vers l’interprétation sur un coup de tête, lors d’une matinée au studio, après une nuit d’insomnie. Vous ajoutez à cette tambouille curieuse des morceaux folk cintrés tel ce Temple of the Morning Star à la radio, à la guitare, le mec qui hurle au micro avec petits tam-tam et synthé du pauvre derrière, c’est chou, ou ce « Ripped Off » très beau, on se plairait même à imaginer une carrière néo-folk pour ce chantre de l’hypersaturation. En somme vous avez sur cette compilation des versions encore plus crues de plusieurs hits de notre drôle d’américain incompris, toutes mélangées sans vraiment d’ordre ou de logiques à quelques curiosités sorties du néant et un talent à transformer des tubes intercontinentaux en du Today Is the Day, montrant l’éventail de l’inventivité du gars à un moment où il semblait plus vendeur qu’à d’autres, avant l’explosion de ce « Sadness Will Prevail » qui, quoi qu’on en dise, ne recèle pas le propos le plus vendeur du monde… ici on restera cloué par les qualités mélodiques de toutes ces chansons tristes à en crever ou folles à lier, c’est selon, je vous dis même le « Why Don’t We Do it the Road » il nous en fait une chanson glauque dont la répétitivité prête encore plus à confusion, passée comme ça dans le gosier et le cerveau dérangé de notre contemporain définitivement obtus, un peu génial sur les bords, flippant quand il sourit, menaçant quand il fait la gueule tout en essayant de pondre une blague qui tourne à la tragédie en deux temps trois mouvements.

note       Publiée le lundi 14 mars 2016

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