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Led Zeppelin › Presence

lp • 7 titres

  • 1Achilles last stand
  • 2For your life
  • 3Royal Orleans
  • 4Nobody's fault but mine
  • 5Candy store rock
  • 6Hots on for nowhere
  • 7Tea for one

informations

Enregistré en novembre et décembre 1975 aux Musiclands Studios à Munich

line up

John Bonham (batterie), John Paul Jones (basse), Jimmy Page (guitares), Robert Plant (chant)

chronique

  • hard rock

Après un "Physical graffiti" au succès colossal, le quatuor anglais entame une partie très noire de sa carrière, pleine de drames en tous genres (deuil, accident, etc...), et qui, on le verra plus tard, finira avec l'arrêt du groupe après la mort du batteur John Bonham en 1980... Nous n'y sommes pas encore, et donc concentrons-nous sur ce "Presence". Déjà, l'ambiance au sein du groupe est quelque peu tendue, et on ne peut pas en effet dire que l'atmosphère de ce LP soit si joyeuse. Personnellement, je trouve qu'elle est même très particulière, unique, très intimiste, un peu à la manière d'une démo, mais avec un son et une production excellents. Vraiment, il est très difficile de décrire comme il se doit cette ambiance si singulière, très bizarre... Musicalement, le génie des premiers albums est encore présent une dernière fois sur une bonne moitié de l'album avec, entre autres, les énormes "Nobody's fault but mine" et "Achilles last stand" avec un Robert Plant magique. Sans pour autant dire qu'il s'agisse du meilleur album des Anglais, je trouve qu'ils ont réussi ici à nous sortir des compos bien alambiquées, plus ou moins bien inspirées, il faut l'avouer, mais dont l'interprétation est exceptionnelle. Un titre comme "Royal Orleans" n'est pas fondamentalement excellent, pourtant le groupe lui donne une puissance toute particulière grâce surtout à une batterie tout en lourdeur. D'ailleurs, à ce sujet, je trouve la performance de John Bonham derrière ses fûts, tout au long de l'album, est tout bonnement époustouflante. À mon avis, il s'agit du point de vue technique de la meilleure performance de "Bonzo" au sein de Led Zeppelin. L'album se termine sur ce qui restera pour moi le tout dernier chef d'œuvre du dirigeable, "Tea for one", un long morceau de près de 10 minutes, lent, sombre, rappelant par moment les ambiances feutrées de "Since I've been lonving you", en un mot : parfait ! Beaucoup diront que "Presence" marque le début du déclin du dirigeable, après avoir atteint son apogée avec "Physical graffiti", pour ma part, ce déclin ne débutera qu'APRÈS cet album...

note       Publiée le dimanche 7 juillet 2002

chronique

  • hard rock

Comme vous êtes durs les gars. Vous voulez de la noirceur, de l'obscur, et quand on vous le livre sur un plateau d'argent, vous faites les fines bouches et tournez les talons... "Presence" est, à mon humble avis, l'album du Zep à la plus forte personnalité. Cette indescriptible sensation qu'a tant de mal à décrire Nicko est pourtant évidente et nous pend littéralement au nez ; il s'agit ni plus ni moins d'une présence. Et elle est pesante, sournoise. Il y a quelque chose de grave, de lourd, dans cette suite de titres, comme si le groupe savait qu'il jouait là ses dernières cartes. Ce qu'il y a donc d'absolument fabuleux ici, c'est que l'on entend très clairement que le groupe est au bord de la rupture, et il se lance une fois encore dans la bataille (le monumental "Achilles Last Stand" et puis "For Your Life" et "Tea for One", particulièrement vaseux). Effectivement, c'est aussi et sans aucun doute possible l'album aux rythmiques les plus travaillées ("Royal Orleans", "Hots On for Nowhere") et la méforme de Plant (due à son accident) rend la session encore plus critique, d'autant que le rôle de John Paul Jones est réduit à sa plus simple expression, renvoyant ses fioritures pianistiques au placard - le temps d'un disque - pour se concentrer sur un rock carré et nerveux. "Presence", c'est le talon d'Achille d'un groupe de géant, c'est ce géant meurtri et mortellement blessé, qui a pris de la bouteille et qui persiste à ne pas vouloir s'effondrer. C'est tout l'aspect dramatique de ce disque qui le rend mystérieux, unique et incompris, à l'image du monolithe noir qui orne toutes les photos du livret intérieur.

note       Publiée le dimanche 7 juillet 2002

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Note moyenne        42 votes

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Venomesque Envoyez un message privé àVenomesque

La seule présence de "Achilles last stand" sur ce disque devrait lui permettre d'atteindre la note maximale sans problème...mais vu que le reste est génial...j'avoue ne pas trop comprendre cette moyenne... D'accord le son est plus "cru" et dénudé...mais c'est un peu ce qui fait son intérêt et son charme.

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Alfred le Pingouin Envoyez un message privé àAlfred le Pingouin

Et encore, on peut aussi ajouter Genesis, les Ramones, les Eagles (pardon)...

nowyouknow Envoyez un message privé ànowyouknow

Elles sont 3, bowie, dylan et Queen. (j'avais que ça à faire).

SEN Envoyez un message privé àSEN

Qu'il est beau, qu'il est bon, qu'il est bandant le dernier chef oeuvre de Led Zep. !!! Elles sont pas nombreuses les légendes du rock à sortir un album de cette qualité en cette année 1976 !

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salida Envoyez un message privé àsalida

Il y a des disques comme ça injustement boudés. Peut-être parce qu'ils arrivent après que les groupes aient tout prouvé (Hail to the thief, On the beach, Aladdin sane....). Ce disque n'est pas leur meilleur, mais il survole déjà complètement la concurrence. Et nous propose un Led Zep (un peu) différent. Resserré, comme pour sa dernière vraie bataille, électrique de bout en bout, Funk à souhait, complexe (trop).

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