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Abigor › Channeling the Quintessence of Satan

cd • 8 titres • 41:17 min

  • 1Dawn of Human Dust05:49
  • 2Pandemonic Revelation04:55
  • 3Equilibrium Pass By06:17
  • 4Wildfire and Desire04:12
  • 5Utopia Consumed04:36
  • 6Demon's Vortex06:03
  • 7Towards Beyond05:05
  • 8Pandora's Miasmic Breath04:20

informations

Produit et enregistré par Abigor et Georg Hrauda au Tonstudio Hörnix, hiver 1999.

Illustration d'Albrecht Dürer.

line up

P.K. (guitare), T.T. (guitare, batterie), Thurisaz (voix, basse).

chronique

Avec cet album nous retrouvons l’Abigor d’hiver : plus de fourrure, et surtout plus d’épines dans le dos et sur le nez, le Abigor agressif, rentre-dedans qu’on avait déjà entraperçu sur « Apokalypse », même si sur cette « quintessence » les claviers, sons électroniques et samples sont encore un tout petit peu intégrés à la baston. Nouveauté quand même, avec le départ de Silenius se concentrant maintenant sur ses multiples autres projets, et arrivée d’un nouveau beugleur au micro, Thurisaz, ayant déjà collaboré avec eux depuis quelques temps dans d’autres groupes (Lost Victim, Heidenreich, Amestigon)… le monde est donc toujours aussi petit dans le black metal autrichien ! Bon, après, le gars a beaucoup moins d’expressivité que Silenius, d’ailleurs la voix me semble moins mise en valeur que par le passé du groupe… là, ce qui est mis en avant ce sont les grosses guitares qui riffent comme des méchantes (guitares) et la batterie qui blaste et tamponne comme une méchante (batteuse). Le propos se veut donc agressif, mais je le trouve un peu raplapla, par surdose, un peu bourratif, surtout quand il succède à cette forêt noire, ce fraisier, ce kouglof cosmique que fut « Supreme Immortal Art »… et pour la première fois, j’ai un peu l’impression de m’ennuyer à l’écoute d’un disque d’Abigor. Tout n’est pas inintéressant, mais la violence et la haine qu’on pouvait écouter sur « Apokalypse » me semble redite, me marque moins, je ne retrouve pas non plus cette sensation physiquement étouffante de l’Opus IV - évidemment la violence est toujours une question bien relative, ça reste toujours plus bourrin que du Vangelis… mais il y a un petit truc qui cloche, c’est un peu linéaire, un peu moins fou, et j’ai encore beaucoup de mal à rentrer dans ce disque moins tordu même si les guitares et la batterie sont toujours aussi bien exécutées, moins passionné à mes oreilles après le déluge de créativité des précédents albums, avec des plans me semblant un peu fatigués, enfin, voilà, malgré quelques bons moments assez classiques de black metal énervé, pour la première fois dans la carrière bariolée d’Abigor je regarde un peu plus par la fenêtre, et le temps passe un peu plus lentement… ce que devait peut-être aussi se dire Thomas Tannenberger, le confondateur du groupe, batteur, guitariste, lyriciste, enfin le gros 50% qui partira après la sortie de ce « Channeling the Quintessence of Satan », laissant Peter Kubin tout seul avec ses démons, et il est probable que même si l’on pratique un art sombre et misanthrope, la symbiose entretenue à plusieurs presque dix ans dans le cadre d’un projet aussi fou qu’Abigor semble a posteriori une condition sine qua non à l’existence même du groupe…

note       Publiée le mardi 1 mars 2016

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p2h Envoyez un message privé àp2h

pareil, cet album est leur chef d'oeuvre même sans l'avoir réécouté depuis plus de 5 ans je me souviens de pas mal de riffs, Pandemonic Revelation me faisait bcp d'effet

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tk1kon Envoyez un message privé àtk1kon

leur chef d'oeuvre pour moi, les couches de guitares qui s'emmêlent sans cesse mon littéralement soufflé à l'époque, j'aime toute leur disco même le satanized, bref je suis sans doute pas objectif avec ce groupe, mais peut-on être objectif en parlant musique.... il l'on remixé avec une basse en plus, et une couche de guitare en moins et le dernier chanteur qui assure grave et le rendu est terrible.

Note donnée au disque :