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Ringworm › Birth Is Pain

cd • 11 titres • 25:10 min

  • 1The Sickness02:29
  • 2Take Back What‘s Ours01:57
  • 3Birth Is Pain02:51
  • 4Madness of War02:05
  • 5Amputee01:56
  • 6Dollar Whore01:23
  • 7Self Destruct02:18
  • 8Endless Cycles01:53
  • 9Again and Again02:14
  • 10I Can See02:49
  • 11Wallow03:09

informations

Enregistré par Bill Korecky au Mars Recording Compound, aout 2001. Produit par Franc Novinec. Masterisé par Roger Lian au Masterdisc, New-York City.

Rééditions vinyles en 2011 et 2013 par Victory Records. Illustrations par Human Furnace.

line up

Chris Dora (batterie), Frank "3 Gun" Novinec (guitare), HF (voix), Matt Sorg (guitare), Aaron Ramirez (basse).

Musiciens additionnels : Dan Johnson (voix sur "I Can See")

chronique

À peu près dix ans ont passé, le monde est toujours aussi dégueulasse, la vie encore bien douloureuse et Human Furnace est toujours aussi motivé pour vous le démontrer par sa voix de chacal possédé par un esprit retors et rageux ! Dix ans, et c’est bien toujours le groupe du HF, le pilier inébranlable d’un groupe avec le Frank de service (Hatebreed, Integrity…) qui ira piocher ses protagonistes autour de lui, selon les besoins, les années, la disponibilité et l'intégration dans cette entité malfaisante… dix ans comme illustrateur et tatoueur à Cleveland d’où le mec ne bougera pas, pour reprendre ensuite cette activité plus ou moins metal ou plus moins hardcore selon qui écoute, et qui chronique, et qui le dit en somme ! Cet album est un peu moins « original » que le premier dans le sens où les interludes instrumentaux, symphoniques, vont disparaître, pour ne laisser que des samples de films interdits aux jeunes fragiles, dont, en conclusion, un immonde cri de femme en détresse qu’on imagine en train de se faire courser par un tueur masqué indestructible. Un album un peu plus hardcore que death ou grind, même si on pourra encore savourer ce fabuleux mix des genres sur « Madness of War », le cathartique « Dollar Whore », le furieux « I Can See » où l’horreur pure de ce « Wallow », comme un spoken word vraiment vraiment pas cool ponctué de samples démotivants au possible, avec une intro à la "Lost" de Neurosis. Le reste est ancré dans une tradition où les mosh parts gardent le devant du pavé, mais alors du mosh avec double grosse caisse et riffs très méchants empruntés au metal extrême, et surtout accompagnés de ces râles et feulements démoniaques qui n’en finissent plus de glairer leur rage. Quant au propos général toujours aussi négatif, misanthrope et désespéré, Human Furnace a plusieurs fois déclaré qu’il ne fallait évidemment pas tout prendre au premier degré et que tout ça c’était de la poésie (hem), enfin, une manière de sublimer le quotidien de notre barbu aux cheveux gras, ses peurs et toute la haine ou l’autodestruction qui effleurent sa conscience aux détours d’un cauchemar, de relations chaotiques, fruits d'un regard un peu trop acéré sur la réalité pour pouvoir rester enfermé dans la tête… cet album come-back reste donc très honorable mais ne contient quand même pas la même intensité du « Promise », faute peut-être à un groupe un peu moins taré autour du HF, un peu moins death dans la tête… de l’autre côté on ne peut quand même rester indifférent à la musique de ce groupe qui peut vite devenir envoûtante par sa noirceur, son côté rouleau compresseur envoyé à toute berzingue au bord de la falaise, plein de cris et de désespoir pas glop. Pas glop du tout.

note       Publiée le samedi 30 janvier 2016

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