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Noothgrush / Coffins › Noothgrush / Coffins

vinyl 33t • 5 titres

  • Noothgrush
  • 1Humandemic
  • 2Jundland Wastes
  • 3Thoth
  • Coffins
  • 4Drown In Revelation
  • 5The Wretched Path

informations

NOOTHGRUSH : enregistré et mixé au Earhammer, Oakland, 18-22 mai 2013. Masterisé par Brad Boatright. COFFINS : enregistré et masterisé au Noise Room, mai 2013 par Shigenori Kobayashi. Produit par Uchino et Coffins.

Edition CD chez Daymare (Japon).

line up

NOOTHGRUSH : Dino Sommese (voix), Gary Niederhoff (basse), Chino Nukaga (batterie), Russ Kent (guitare). COFFINS : Uchino (guitare, voix), Koreeda (basse, voix), Ryo (voix), Satoshi (batterie).

chronique

Ce qui est bien dans les concoctions d’archives, qu’elles soient lumineuses et mainstream ou bien sombres et expérimentales c’est qu’on peut commencer à gratter où l’on veut, quand on veut, et partir sur son fier petit bateau de défricheur sonore pour un voyage transatlantique par cabotage en passant par le pôle Sud. Je commence donc la discographie de Noothgrush sur guts par un de leurs petits derniers, un split avec les japonais doomdeathmetalleux old school palmes académiques de Coffins. Alors, c’est simple, moi Noothgrush ça marche à tous les coups, tandis que Coffins… moins. Déjà, les Coffins ils nous ont pondu une dizaine d’albums et une vingtaine de splits juste en dix ans, alors faut savoir bien saisir l’occasion... Je suis toujours un peu interdit devant ces productions pléthoriques, je pioche au pif quoi, et là ce split je ne l’ai pas acheté pour eux. Pourtant elle est pas mal la face « Coffins », ça va du lent au groovy pataud, c’est assez entrainant, ça va. Mais en fait il y a Noothgrush sur l’autre face, et comment dire… écouter Noothgrush me fait faire instinctivement des circle pits en marchant, tout en réfléchissant avec le ventre qui gargouille. Je tourne dans la pièce en dodelinant doucement de la tête, parfois avec le sourire, parfois avec la grimace, une mesure sur deux en fait. Ce groupe est fort, voilà, me tape dans le mille à chaque fois et j’ai acheté ce disque aussi parce que je pensais vraiment qu’on n’écouterait plus grand chose de ce groupe après le fameux « Erode the Person » sorti en 1998 (pfiou, ça passe vite... « i’m going through changes » quoi), malgré cette réédition de démos qu’il faudra aussi dépoussiérer un jour dans ces colonnes. Mais pour l’instant, on se concentre sur cette reformation qui fit le bonheur des crusteux doomeux lors de plusieurs concerts et festivals, et ce disque qui encore une fois, pour mon bon plaisir balance sa sauce de négativité pédagogique, ça c’est un autre point que j’aime beaucoup dans ce groupe : tout est explicite, suffit de lire l’anglais et d’avoir un codex sous le bras pour reprendre ces cogites radicales sur le réel comme commodité assez fragile, le rapport entre un soi insondable et des phénomènes flous et agressifs, sur l’essence « virale » de l’humanité, poison sans remède, dont l’avenir le plus probable serait de se transformer progressivement en Tusken du Jundland, la régression comme évolution en somme, le retour à la poussière et à l’agressivité primale, sans plus aucun artifice culturel… les derniers fantasmes spirituels s’étalant dans des mystiques confuses, sur le devenir, où l’annihilation du corps pour ne laisser qu’une conscience évanescente reste l’idéal le moins possiblement défectueux, celui en qui on va faire confiance… l’apocalypse selon Dino, le grand bouleversement selon Niederhoff, la dystopie qui met quand même pas mal de grincheux à l’amende, parce que là on tient le pompon du haut du panier dans le genre, version metal ultra lent très gras et répétitif, constellé de samples insanes, avec hurlements, pléthore de hurlements, ceux qui ne mentent pas, à l’instar de Grief, Iron Monkey, Eyehategod. Alors ceux qui aiment Coffins seront doublement comblés, quant à moi je reste sur cette grosse flemme là, celle qui me pousse plutôt à ramener le bras de la platine au début plutôt que de retourner la galette. Pour la suite du voyage zigzag dans les discographies de ces deux groupes et bien… comme dirait n’importe qui : « tou bi continioud’ ».

note       Publiée le dimanche 22 novembre 2015

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cyberghost Envoyez un message privé àcyberghost

Bonne pilonnade hier, oui !

Klarinetthor Envoyez un message privé àKlarinetthor

pas déçu du coup par la première montée de Noothgrush sur les rives de Seine; si, mon nez, qui croûte noir après un headbangage un trop sauvage sur le crâne d'autre amateur de slooom oklandien. Purée, cette pression au chant, aux futs, à la basse, partout. super concert, super ambiance globalement.

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Klarinetthor Envoyez un message privé àKlarinetthor

Que ceux auxquels je vais ou qui m'intéressent, ce qui fait deja un petit paquet. Et bon là c'est un petit évènement quand meme, Noothgrush en France.

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cyberghost Envoyez un message privé àcyberghost

Klarinetthor, agenda concert officiel de Gutsofdarkness !

Klarinetthor Envoyez un message privé àKlarinetthor

Noothgrush sont enfin en tournée européenne, notamment à Paris au cirque electrique le 22 octobre!

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