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Sete Star Sept › Live in Baltimore 2011

cd • 21 titres • 13:55 min

  • 1Deadly Smile0:46
  • 2Tamed Daily Life0:51
  • 3Post Mortem0:30
  • 4Eight Minutes Before0:25
  • 5Stop Addition0:06
  • 6Wind1:18
  • 7Meltdown0:32
  • 8Spasm Can0:14
  • 9Morbid Garden1:25
  • 10Oiran0:39
  • 11Fuck70:18
  • 12Gero Me1:12
  • 13Immoral Behavior0:57
  • 14Special Character0:06
  • 15Maltreatment0:44
  • 16Savage1:41
  • 17Mixed Juice0:14
  • 18Disposal Of The Dead1:16
  • 19Enshrining0:12
  • 20Stimulus Is Pursued0:42
  • 21Colostomy1:55

informations

Enregistré en concert à la Barclay House, Baltimore, Maryland, le 17 août 2011, et mixé par Mike Walls.

Le CD, sorti en 2011, est une coproduction des six labels – à priori tous basés en Malaisie – indiqués à la rubrique « éditions ». Le CD est présenté dans un boîtier de DVD.

line up

Kiyasu Ryosuke (batterie), Kae Takahashi (voix, basse)

chronique

Encore une occasion… De s’en manger un gros bout, de s’en prendre plein la tronche, de ne pas trouver tout de suite le sommeil… Un biais qui en vaut d’autres – et que je trouve particulièrement réjouissant ! – pour commencer, continuer avec ceux là… Pour ce qui est d’en finir, on peut se demander, à force, s’ils conçoivent même qu’une telle issue puisse un jour survenir. Une occasion de vérifier deux ou trois choses, aussi, absurdes, drôles, qu’on se délecte de voir accomplies alors qu’elles devraient être impossibles. Qu’ils sont capables de rejouer – parfois dans des versions qui semblent très, hum…fidèles leurs tronçons de magma, de chaos… Les titres posés dessus n’étaient donc pas, pour les albums, singles, EP… en studio, de simples expédients. Ils se rappelleraient, allaient se rappeler, se rappellent ensuite quels morceaux – fréquences, séquences, enchainements, torsions de matière – jouer, ces mots annoncés, notés sur la setlist. Aussi – pendant de cette étonnante "reproductibilité" de leurs chapitres aux dimensions diverses du fracas et de l’informe – on entend là qu’ils sont capables de variations. D’inventer des intros pour leurs envois les plus reconnaissables – Morbid Garden, ici, décidément mémorisable, mémorable. Encore… On se demande comment ils font pour que cet humour débile, régressif, arrive à nous faire rire, même… on en vient à se demander si ce n’est que ça, une fois de plus. "Reprendre" Fuck7, par exemple, l’un des huit morceaux ainsi déclinés sur Gero Me, l’album à pochette polychrome et cinglée sorti cette même année 2011, comme si c’était une espèce de "standard", de routine re-jouable à l’identique – alors que ce n’est, pour mémoire, qu’un larsen de plus sur une autre rafale de caisse claire –, quoi de plus absurde ? Et pourtant… On doute. Il va sans dire que le son, tout le long, sature, déborde, écharde. C’est fait pour, cette musique. On en viendrait à se dire que les versions studios étaient finalement raisonnables. On les remet, au cas, après... Non ! Ce n’était pas ça. Elles étaient simplement abîmées à d’autres endroits. Tout un concert en Amérique. Vingt-deux index. Même pas quatorze minutes. Où est-ce que ça choquerait ? … C’est le Maryland, alors on comprend – c’est en anglais, partant – quand quelques spectateurs réclament "Encore ! Une de plus !". Bonne idée, oui… Ça devait faire un drôle, un curieux bien d’y être, à ce quart d’heure. On se prend à se rappeler que ces deux là tournent encore, qu’ils donnent beaucoup, souvent. On se demande s’ils finiront par se retrouver dans nos parages.

note       Publiée le dimanche 4 octobre 2015

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