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Saint Vitus › The Walking Dead / Hallow's Victim

cd • 61 titres • 54:53 min

  • The Walking Dead
  • 1Darkness
  • 2The Walking Dead
  • 3White Stallions
  • Hallow's Victim
  • 4War is our Destiny
  • 5Mystic Lady
  • 6Hallow's Victim
  • 7The Sadist
  • 8Just Friends (Empty Love)
  • 9Prayer for The (M)asses
  • 10Look behind you
  • 11.
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  • 59.
  • 60.
  • 61Outro
  • (cette tracklist a été tapée pendant l'écoute avec un doigt et dans l'obscurité)

informations

pistes 11 à 60 consituées de silence, jusqu'à la piste cachée 61 avec un bruit sans intérêt / "White Stallions" qui est commune à l'E.P. et à l'album n'a pas été placée en d o o ouble

line up

Armando Acosta (batterie), Armando Acosta (batterie), Mark Adams (basse), Dave Chandler (guitare), Scott Reagers (chant)

chronique

  • doom traditionnel

"WELCOME TO DARKNESS"... Entrez, n'ayez pas peur. Entrez dans la cave de l'Oncle Reagers, enfants du Doux "meuh". Entrez dans l'antre de Saint Guy. Oui, ce son est moisi (merci MST-je veux dire SST), mais... Quel Confort... Quel Chant... - Ô Sainte Doomitude des Caveaux Enténébrés - et d'Outre-Là-Bas. Le Gars Y Croît. Aigu ou Grave - Shrill ou Tombe... Pour tout dire, Solennellement, Cérémonieusement. Et même un peu plus Bas - dans les cloaques bubonneux du Saint Guitou (par lequel je m'exprime - je, ils, ou d'autres, plus loin, dans l'écho, et dans le reste). Reagers est le meilleur des deux Scott. D'où me... cause-t-il ? Des entrailles, Abattement m'en soit Témoin. Et puis (d'où m'abreuvé-je ?) il inspire la Croyance absolue en un son créé par accident (manque de phalanges, pour rappel). Et puis (d'où-suintent-les-mornes-grenouilles ?) une précieuse comme Ronnie James Dio est si incompréhensiblement déifiée, n'est-ce point ? C'est pas Diogène de Sinope, le nain transalpin. Alors que Reagers, qui a la capacité de tutoyer les mêmes cimes, a le gosier d'une élasticité autrement communicative... Dégagez la cantatrice nabote à coups de santiags dans l'arc-en-ciel, et faites place au Sorcier ! Cette chronique sera l'occasion de dire pourquoi j'aime certains albums de trad'doom (tradoom tradoom choubidoubidouwa) malgré ma préférence éternelle pour Black Sabbath, la faute à l'adolescence (et pour les versions extrêmes de cette musique, la faute à l'âge adulte) en commençant par dire que ce premier morceau est certes assez moyen, finalement, comparé à d'autres... Tous sont, quoiqu'il en soit, issus de deux extended plays compilés pour l'occasion, l'un d'eux est commun aux deux E.P. du reste, au cas où vous ne l'auriez pas lu, je préfère le rappeler pour être certain que vous l'ayez remarqué... alors qu'en réalité vous avez mal lu et moi aussi : Hallow's Victim est bien un album, ce qui fait que cette compilation est un album avec en guise d'introduction un E.P., nuance ! Cette chronique sera aussi l'occasion de rappeler à quel point le doom peut être frustrant... même si on a vu bien moins captivant dans le genre que cette vieillerie, somme toute fort théâtrale et pour tout dire peu avare en grandiloquence, et ceci grâce à Reagers bien entendu... mais aussi (mais ce sera surtout au sujet de Hallow's Victim) porteur d'une énergie certaine, par endroits, par accès. Énergie dans la lenteur... est-ce bien autre chose qu'oxymore ?... Oui... et cela est la preuve que le doom doit aussi avoir un feu en lui... même si ce feu est éteint... enfin, je me comprends... et vous le comprendrez... mais le feu est ici allumé, Reagers y croit comme Cushing dans un classique de la Hammer, et on l'imagine avec les yeux aussi écarquillés. Ce recueil est bien sûr culte et j'y goûte bien plus volontiers que Born Too Late... Et du reste, ici le rose est, comme vous pouvez le voir, limité au logo du groupe... Mais je m'égare, car pour être parfaitement honnête avec vous, cette chronique sera aussi l'occasion de dire combien le doom est une histoire de foi... Que l'on soit religieux ou non : il y a cette dimension. Il y a cette obligation, de croire mou comme étain en sa musique... d'avoir bien réécouté ses quatre premiers BS dans le mange-K7 de sa DS. Et avoir comme sacerdoce de parvenir à sonner plus vieux que les vieux albums des vieux, en enregistrant plus de dix ans après. Cette chronique sera aussi l'occasion de rappeler dans un esprit très traditionnel (de rigueur) qu'à l'époque où Saint Vitus sortaient leurs premiers disques ils pratiquaient ce qu'on pourrait nommer en quelque sorte, sans être abusif, un heavy-metal lent, et que ce heavy-metal lent, terme finalement assez laid à employer, eh bien ce heavy-metal lent se nommera bientôt "doom metal", en ceci qu'il évoque un destin funeste dans les profondeurs de la Terre à devoir plusieurs loyer de retard à Hadès, et non les chevauchées vers la lumière aveuglante de l'Olympe. Encore que, peut-être - mais je n'en suis pas certain, et pour tout dire, j'en do o o o o o oute - cette musique se nommait déjà "doom-metal" en ces années, mais, pour être tout à fait honnête avec vous, je dois bien avouer que je n'ai pas voulu vérifier dans les fiches Winopédia, ni autres sources d'internet qui me permettraient d'en dire plus à ce sujet, car il me faut bien admettre que je préfère, aux élucubrations parfois stériles portant sur divers éléments extra-musicaux, faire corps avec la musique que j'entends afin de retranscrire l'effet qu'elle induit avec le plus de fidélité possible, car après tout cela est le but de nos pavés sur ces plages musicales, et concernant le doom, cela est tout aussi vrai, nous en conviendrons... Il est donc temps, puisque cette chronique suit la chronologie des titres, que je vous parle du second morceau : "The Walking Dead", LE morceau de Saint Vitus, où ce groupe inspire une classe certaine dès cette intro délicieusement glauque et à travers toutes ses mutations... Je croyais, comme à chaque écoute, que ce deuxième titre était terminé, et que j'en étais déjà au quatrième ou cinquième, mais en fait... non... c'était toujours le deuxième... Jam ? J'aime... après, il y a du doom de cow-boy, comme du Ace of Spades joué par des curés douteux dans une crypte humide (au galop des Chevaux Blancs et au cri du "yeee-aw" reagersien)... son de démo ou sang de démon ?... après il y a simplement l'album culte dont parle Twilight dans sa chronique, Hallow's Victim, que j'entends comme un énorme bonus un peu plus speedé pour tout avouer... Ah et j'allais oublier : cette chronique sera surtout pour moi l'occasion de rappeler la grandeur de Saint Vitus, en commençant par dire que... je vais le réécouter encore en entier, en tentant de ne pas me manger toutes les toiles d'araignées... enfin, c'est bien quand même super bien d'évoluer dans cette crypte, hein... et Saint Vitus avec Reagers c'est de la vieille nécromancie... pratiquée par des gens respectés dans leur domaine... Qu'on Se Le Tienne Pour Doom.

note       Publiée le mercredi 24 juin 2015

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    Demonaz Vikernes Envoyez un message privé àDemonaz Vikernes

    Autant Hallow's Victim est l'un de mes Vitus favoris, autant The Walking Dead me laisse de marbre pour l'instant... C'est la même version de White Stallions ? Ce morceau est fou...

    Note donnée au disque :