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The Atomic Bitchwax › The Atomic Bitchwax II

cd • 10 titres • 44:43 min

  • 1Ice Pick Freek02:56
  • 2Forty-five03:50
  • 3Play The Game03:53 [reprise de Atomic Rooster]
  • 4Smokescreen05:54
  • 5Cast Aside Your Masks05:08
  • 6The Cloning Chamber02:52
  • 7Marching On The Skulls Of The Dead05:07
  • 8Dishing Out A Heavy Dose Of Tough Love03:58
  • 9Solid08:18
  • 10Liquor Queen02:47

informations

Produit par The Atomic Bitchwax

line up

Ed Mundell (guitare), Chris Kosnik (basse, chant), Keith Ackerman (batterie, percussions)

Musiciens additionnels : Jordan Shapiro (orgue), Warren Hayes (lead guitare)

chronique

  • space-stoner-psyché ii

Bon, on reprend les choses où on les avait laissées, c'est à dire dans un six-pack de bibine, le moteur de l'engin qui tourne à plein régime en espérant pouvoir prendre le tremplin assez vite pour atteindre une ou deux planètes peuplées d'amazones. The Atomic Bitchwax est de retour, bande de fumiers, avec une volonté de s'inscrire dans une grande tradition du hard. Nan, pas le Live in Japan, bande de bourricots, l'autre grande tradition, celle de l'album numéroté II. C'est pas la classe, non ? Ouais, bon, refile moi une Bud, comme c'est du pipi de chat, y a moyen de s'en enfiler une tripoté ce soir. Voir de tripoter avant d'enfiler. Mais oups, voilà que ça dérape déjà cette kro. Ca m'apprendra à écrire bourré. Trêves de plaisanteries aussi grasses que les putains de riffs d'Ed Mundell, par ailleurs gratteux de classe interstellaire chez Monster Magnet (ça pose, hein, comme CV ?), mais ce second opus de TAB, comme ils ne sont pas encore nommés (mais ça va venir), ressemble à s'y méprendre au premier, au point qu'essayer de pondre une chronique là dessus pourrait se limiter à "Meet the new boss, same as the old boss.". La vérité, c'est que The Atomic Bitchwax II reprend exactement la même formule que l'opus liminaire, avec les même gimmicks robotiques et essaimages de titres instrumentaux et vocaux. Et surtout, et c'est pas peu de le dire, avec le même bonheur primaire de dégueuler du riff stoner/psyché/space-rock pour le fun, gratuitement ou presque. Dans les années 70, on les aurait qualifié de "jam band", avec raison, mais faut se rendre à l'évidence, dans la lignée des groupes post-Kyuss (et tout groupe de stoner est invariablement qualifié de post-Kyuss, voire de série B à la Fu Manchu, par ailleurs beaucoup plus skater/slacker), y a peu de formations rattachées au genre qui ont pu se permettre de sortir une telle collection de riff-o-rama aussi jouissive. On sent pas l'ambition, même si ils se permettent de rependre un titre du quasi-prog The Atomic Rooster (avec ajout d'orgue Hammond qui trahit le millésime), on y sent que le plaisir. Encore une fois, chaque riff est une gorgée de bière. Et je parle pas de ce petit plaisir bobo du père Delerm ('tain, j'ai réussi à namedropper le patronyme de Delerm sur une chro de stoner sur Guts of Darkness, c'est qui le plus fort ?), je parle de gorgées de bière comme bientôt, car c'est la saison, des milliers de métalleux iront en avaler avec force satisfaction primitive au Hellfest en se massant devant la scène The Valley. Pas la Vallée de la Mort, non, parce que The Atomic Bitchwax, c'est la vie, la chaleur, les mini-shorts, les boobs et la bibine fraîche. Oh mais m'emmerdez pas avec vos considérations musicologiques, chaque couverture d'album du trio pourrait faire office de peinture glamour-routard-cosmique comme y en a sur les cabines des manèges et comme il en sillonne sûrement des milliers sur les highways poussiéreuses des good ol' US of A. Un morceau comme "Smokecreen", c'est pour tirer des miles avant de s'arrêter se rafraîchir au bar 'Deep South', là où on croise des catcheurs en étape et des serveuses/stripteaseuses nommées Tammy-Lynn. Ah ben tiens, revoilà le robot qu'on avait déjà croisé dans l'opus I. Parce que faudrait pas oublier que c'est aussi vers les étoiles que The Atomic Bitchwax fait vrombir les réacteurs, "Cast Aside Your Masks" c'est plusieurs G dans ta gueule, juste à coup de bouteilles de 33cl. Écroulé sur le comptoir après des heures à mater le décolleté de Miss Tammy, tu m'étonnes que tu fais de drôles de rêves. Vaut mieux pas reprendre la route dans cet état et laisser le trio de Kosnik balancer du gros son jusqu'à ce que même Laureline cède à l'envie de se faire une séance de pole-dancing devant des aliens qui se touchent impudiquement le jagon. Bon ben voilà quoi, pour la faire courte, ça changera, le deuxième Atomic Bitchwax, c'est comme le premier Atomic Bitchwax, en pareil. C'est à dire en aussi burné du riff anti-pesanteur, cf "The Cloning Chamber" (à la bonne heure, ce titre-là). Et puis presque à la toute fin, le coup du morceau tout en longueur, Hawkwindesque dans ce qu'ils avaient de plus Stacia-tripesque-hallucinogeatoire, pour parler compliqué. Mais enfin si il vous faut encore des mots pour vous faire une idée de la musique que produit un trio appelé The Atomic Bitchwax, c'est que vous êtes vraiment obtus. Et leur musique, elle n'est pas obtuse, elle est obusière.

note       Publiée le samedi 13 juin 2015

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