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The Atomic Bitchwax › The Atomic Bitchwax

cd • 11 titres • 53:32 min

  • 1Stork Theme02:28
  • 2Birth to the Earth03:48
  • 3Hey Alright03:25
  • 4Crazed Fandango05:23 [reprise de Tommy Bolin]
  • 5Hope You Die04:33
  • 6Ain't Nobody Gonna Hang Me in My Home02:55
  • 7Kiss the Sun03:33 [reprise de Core]
  • 8Gettin' Old07:25
  • 9Last of the V8 Interceptors05:52
  • 10Shit Kicker03:49
  • 11The Formula10:21

informations

Produit par Eric Rachel

line up

Ed Mundell (guitare), Chris Kosnik (basse, chant), Keith Akerman (batterie)

chronique

  • space-stoner-psyché

Y a des jours où il fait vraiment trop chaud pour écouter des trucs subtils. Des riffs, de la bière fraîche et des boobs. Ouais ben je me sens d'un coup l'âme d'un routier interstellaire. Avec la cabine de mon semi tunée tout en chrome, une créature de rêve (du genre XXX, le rêve) posant lascivement sur la portière. The Atomic Bitchwax. Rien que le nom vend du rêve. Et un programme qu'il respecte à la lettre. Tout y est, la pochette bombasstic (qui fait que l'album se vend à prix d'or sur les sites crapuleux de dealers d'occases, on est définitivement bien peu de chose), le nom des morceaux ("Hey Alright", va pas chercher plus loin, tout est dit qui a besoin de l'être), et le son concocté par un gratteux de Monster Magnet et son power trio pas si bas du front que ça. Parce qu'à moins de prendre tout pour argent comptant, ce fabulboobsleux album ne donne pas dans le stoner de seconde zone, c'est plus riche que ça pour une formule basée sur la science du motherfucking riff fat-as-fuck. Y a de la cowbell, forcément, à un moment donné on est obligé de passer par là, mais y a aussi de gros décollages psycho-cosmiques comme les dix minutes finales de "The Formula", gigantesques comme des implants 95D ; du hard à l'arrière-goût latin, "Crazed Fandango", reprise de Tommy Bolin qui se déguste avec Corona dans la glacière (en trinquant à la santé de Chichi); et pis du gros qui tâche quand le vocaliste-bassiste se mêle de cracher ses poumons entre deux canettes. Et on les connaît les vocalistes-bassistes à la voix moustachue, ils freinent pas aux feux rouges en général, et Kosnik non plus. Appuie sur la pédale, économise pas l'embrayage. Mais avec toujours la touche space-rock qui grésille bien, qui fait des blips et des blops, effets délirium la tête à lécher la bibine dans les décolletés et le cerveau dans l'abîme stellaire, comme sur "Hope You Die", qui fait une bonne synthèse de la formule pas compliquée, déjà éprouvée, mais que pas n'importe quel blaireau peut se permettre de sortir comme il faut. Beaucoup d'instrumentaux, parce que nécessairement quand on a rien à dire vaut mieux fermer sa gueule, et le grand Kosnik ne l'ouvre que pour de très bonnes raisons, comme sur un "Shit Kicker" groovy comme un coup de trique. Y a les effets sonores robotniques qui plongent dans une ambiance genre 'Welcome to the Houblon Millenium', où la bière prend la forme de bulles moirées en apesanteur, "Last of the V8 Intercepters", et puis surtout et encore et toujours du riff du riiiiiiiiiiff du RIFF en majuscule, taillé direct dans le gras du bidou. Avec une section rythmique là-languide ici-secouée, toujours à l'affût du groove le plus spatio-biker possible, pour accompagner les chevauchée fantastiques dans les collines noires du Dakota avec Tammy-Lynn en mini-short et boots (j'ai bien écrit *boots*, avec un T, mais libre à vous de changer la consonne, on est à un phonème du bonheur) sur la roue arrière. Et de là décoller vers les étoiles, tel Kenny sniffant la pisse de chat pour se propulser direct sur la Planète Gros Nibards. D'ailleurs ça veut dire quoi, The Atomic Bitchwax ? Chui pas certain, mais pour sûr ça correspond pile-poil au son du trio : du putain de stoner radioactif, épilé à la brésilienne pour laisser la peau douce sous la main gauche, la droite en aller-retours incessants dans le conteneur à bibine. Ou le contraire, fait trop chaud et chui dyslexique après trois pintes. Et pour ceux que cette kro offense par son sexisme primaire et ses références tellement bas du front qu'on dirait qu'elle a été écrite en état de rut alcoolisé après un gros coup de soleil, je vous rappelle le nom du groupe : c'est The Atomic Bitchwax, motherfuckers. Y a un moment, faut assumer la part reptilienne de son cervelet, surtout juste avant l'été. Alright !!!!!!!

note       Publiée le samedi 13 juin 2015

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    Quand c'est la canicule même la nuit, que dedans il fait une température que ça serait trop chaud pour dehors dans la journée et que dehors il fait pareil quand bien même que c'est la nuit, on se colle une bouffée d'Atomic Bitchwax, première mouture, plus fraiche qu'une bouteille de rosé, et ça donne moins mal de crane le lendemain.