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Doom › Total doom

cd • 37 titres

  • 1Relief Pt. 2
  • 2Police Bastard
  • 3Diseased
  • 4Circles
  • 5A Means To An End
  • 6Sick Joke '89
  • 7No Thought
  • 8Black Monday
  • 9Nazi Die
  • 10Agree To Differ
  • 11War On Our Doorstep
  • 12Bury The Debt
  • 13Life In Freedom
  • 14Days Go By
  • 15Sold Out Scene
  • 16Free Yourself
  • 17Confusion
  • 18Life Lock
  • 19Slave To Convention
  • 20A Dream To Come True
  • 21Drowning In The Mainstream
  • 22Same Mind
  • 23Relief
  • 24After The Bomb
  • 25Stop-Gap
  • 26Scared
  • 27Sick Joke
  • 28Natural Abuse
  • 29Exploitation
  • 30Beat The Boss
  • 31Money Drug
  • 32Fear Of The Future
  • 33No Religion
  • 34Phobia For Change
  • 35Multinationals
  • 36Obscenity
  • 37War Crimes

informations

Cette version propose une track-list différant légèrement de la première édition de 1989. 1-5 : Police Bastard 7" EP (1989) ; 6 : 1 In 12 Club Benefit Compilation LP (1989) ; 7-16 : Bury The Debt - Not The Dead split avec No Security (1989) ; 17-37 : War Crimes - Inhuman Beings LP (1988)

line up

Anthony Dickens ([Stick] batterie), Jon (chant), Pete (basse), Bri (guitare)

chronique

Définition de ‘doom’ selon le Harrap’s: ‘Destin (funeste); sort (malheureux)’; si on le prend comme verbe: ‘condamner’…Tout ça pour rappeler que le terme n’est pas uniquement lié à un style de metal lent et plaintif. Doom, ce serait bien tout le contraire, du D-beat avec un pied perpétuellement sur l’accélérateur. Rien de bien étonnant, fondé officiellement en 1987 (bien qu’ayant pré-existé sous différents noms et divers line-ups), ce groupe aura vu deux membres de Napalm Death officier brièvement en son sein. Plutôt metal à la base, le combo à géométrie variable (trois reformations, au moins six bassistes, trois vocalistes, trois guitaristes, trois batteurs, différents…) se réoriente rapidement vers le crust punk tendance anarchiste façon Discharge…Le plus étonnant dans l’histoire est leur découverte par Peaceville, encore balbutiant à l’époque, qui leur proposera de participer à une compilation puis carrément d’enregistrer un album complet. ‘Total doom’ regroupe la totalité des enregistrements réalisés sous la houlette du label (qui, pour la petite histoire revendra les droits des morceaux à une grosse compagnie au grand damn des musiciens formellement opposés à ce genre de pratique, d’où la sortie de la compilation ‘Fuck Peaceville’ en 1995 qui propose une track-list similaire à celle-ci mais reproduite avec le personnel d’alors en signe de protestation). Pour en revenir à ‘Total doom’, elle groupe l’album ‘War crimes’, le EP ‘Police Bastard’, plus le split avec No Security, ‘Bury the Debt - not the Dead’. Niveau efficacité, rien à jeter, Doom a le secret des lignes de gratte hypnotiques dans leur violence, des basses bûcheronnes et de la batterie qui pilonne inlassablement. Les musiciens ne recherchent pas la complexité, la diversité; en dehors de quelques pièces (l’excellent ‘A means to an end’ avec une intro plus travaillée, ‘No thought’ avec son entrée de batterie roulante, le génial ‘Agree to differ’ plus proche de Exploited…), le quatuor enclenche le turbo d’emblée sur des compositions souvent courtes assenées comme des coups de hache diffusant les thèmes traditionnels de l’anarcho-punk: l'anti-fascisme, l'opposition à la guerre, la corruption politique, les brutalités policières, le support à la cause animale et j’en passe. Pour qui goûte le style, Doom remplit parfaitement son contrat, des mélodies tueuses, des slogans mitrailleurs simples mais percutants (je ne puis résister à vous livrer les paroles de ‘Relief’, mon titre favori: ‘I can't take the pressures, the pressures of life, I'm not strong enough & I'm sorry!! -Alcohol !’…Tout est là, qu’ajouter de plus ?). Seul bémol, l’enregistrement des parties vocales, à mon avis trop écrasées au mixage; souvent à la limite du grunt, elles mériteraient de ressortir un peu mieux. Rien qui ne gâche le plaisir de l’écoute mais c’est un brin regrettable. Pour le coup, on se dit que Peaceville avait eu du nez à l’époque. 4,5/6

note       Publiée le mercredi 11 mars 2015

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CeluiDuDehors Envoyez un message privé àCeluiDuDehors

Efficace, c'est dans la droite lignée du d-beat suédois donc pas vraiment original mais ça envoie.

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taliesin Envoyez un message privé àtaliesin

Marrant c'est chro qui tombe maintenant, alors que je viens de réécouter pas mal de Doom pas plus tard qu'avant-hier ! Je ne possède pas cette compile, mais on y retrouve bien sûr les grands classiques... La seule que je détienne, c'est "Doomed from the start", qui vaut aussi son pesant de cacahuètes ;-) Sinon, s'il fallait conseiller des LP, je citerais "War Crimes", le double "Peel Sessions", et aussi le "Fuck Peaceville". En revanche j'ai pu écouter le "World of Shit" de 2001, et honnêtement cela ne m'a pas donné l'envie d'explorer ce qui a suivi...

Klarinetthor Envoyez un message privé àKlarinetthor

extraordinaire de noiceur et de grugruness. Un groupe toujours bien présent dans les coeurs et sur les vestes en angleterre ; notamment l'efficace visuel de Police Bastard.

Note donnée au disque :