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Billy Idol › Devil's playground

cd • 13 titres

  • 1Super overdrive
  • 2World comin' down
  • 3Rat race
  • 4Sherri
  • 5Plastic Jesus
  • 6Scream
  • 7Yellin' at the Xmas tree
  • 8Romeo's waiting
  • 9Body snatcher
  • 10Evil eye
  • 11Lady do or die
  • 12Cherrie
  • 13Summer's running

informations

Jungle Room, Glendale, Sunset Sounds, Hollywood, Californie, USA

line up

Billy Idol (chant), Steve Stevens (guitares), Brian Tichy (batterie, percussions), Stephen McGrath (basse), Derek Sherinian (clavier)

chronique

Comme pour beaucoup d’idoles (gag !) des eighties, les années 90 n’auront pas été une partie de plaisir pour Billy Idol: overdoses à répétition, grave accident de moto (il a risqué l’amputation d’une jambe tout de même, ce qui lui a coûté le rôle du méchant dans ‘Terminator 2’), flop de son pourtant audacieux ‘Cyberpunk’… Bref, rien de bien guilleret. Mais Billy a la peau dure et de l’humour. C’est ainsi qu’il apparaît avec dérision dans son propre rôle dans la comédie ‘The wedding singer', qu’il pond un album pour Noël (‘Happy holidays’) en 2006… Stoooop, vous avez manqué un épisode, un épisode ‘occulte’ prouvant que notre rockeur peroxydé avait déjà semé quelques bases expliquant le succès phénoménal de son dernier opus (‘Kings and queens of the underground’) et son retour en grâce sous les projecteurs. Ça s’est passé un an avant, 2005, où Billy la lippe mauvaise et les abdos ‘plaques de choc’ en avant sort son album le plus violent, le plus rock: ‘Devil’s playground’. Certes, il ne prend pas beaucoup de risque, c’est du rock pur jus, une manière de fureter dans ses racines punk et de remettre quelques plans hard rock au goût du jour. Les langues les plus amères pourraient même persifler qu’il a tout mis en œuvre pour faire oublier à la populace l’existence de ‘Cyberpunk’ et elles n’aurait pas tout à fait tort sans doute. L’avantage du déclin, c’est qu’on n'a plus rien à perdre et plus grand monde à flatter, donc autant faire ce qu’on aime (Gary Numan et d’autres s’en sont sortis ainsi, en faisant de cette non-compromission le levier d’une nouvelle carrière). Donc ‘Devils’ payground’ sera rock. Premier bon point, retour à la guitare du complice de toujours, Steve Stevens et ça, ça s’entend. Seconde bonne idée, la production sonne moderne, inutile de se la jouer ‘retour au bon vieux temps’. Troisièmement, même s’il brandit le poing sur les photos, Billy a du mal à dissimuler un petit sourire ; traduction : il s’est éclaté à enregistrer ce disque, et le fun, ça aide. Pourtant, pour qui connaît ‘Kings and queens of the underground’ et son côté autobiographique plus assumé, bien loin des textes cliché de la période 80’s, ’des indices transparaissent déjà, notamment sur le bon (exception faite des carillons pas nécessaires) ‘Yelling at the Christmas tree’ où la famille se réunit autour du sapin alors que le père rentre bourré du pub et fout la merde dans le foyer familial, tandis que maman se tape le père Noël à l’étage…Vécu ? Imaginaire ? J’ignore dans quelle proportion mais ne puis me départir du sentiment que Billy commence à se livrer… L’âge sans doute mais la sortie de son autobiographie en parallèle de son dernier opus n’est pas un hasard à mon avis, la soixantaine approchant, l’heure de bilan itou. Revenons à nos moutons. Si ‘devil’s palyground’ démarre très fort avec une série de brûlots bien électriques (‘Super overdrive’ bien punk, ‘World comin’ down’, ‘Plastic Jesus’, du Idol dans toute sa gloire), il inclut quelques touches plus subtiles, notamment le bon ‘Rat race’ alternant entre guitares claires, tristounettes et des refrains lourds ou un ‘Evil eye’ écartelé entre le spectre de Jim Morrison pour le couplet quelques pics de violence, sans oublier quelques effets. Gros coup de mou sur la fin, à partir de ‘Lady do or die’, ballade crédible, surtout à cause du chant profond de Billy, hélas suivie du moins convainquant ‘Chérie’ (oblique au également calme et ennuyeux ‘Sherri’). ‘Summer running’ sauvera l’honneur sur sa deuxième partie burnée. ‘Devil’s playground’ n’est donc pas un chef-d’œuvre mais néanmoins un solide album qui, s’il n’a pas permis à Billy Idol de récupérer les palmes du succès d’emblée, a consolidé les bases de son vrai retour, ‘King and queens of the underground’ (plus faible à mon goût). Nettement meilleur que ‘Charmed life’, le précédent, en tout cas ! 4,5/6

note       Publiée le jeudi 29 janvier 2015

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    SEN Envoyez un message privé àSEN

    Rate Race, Scream, Body Snatcher....

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    Dane Envoyez un message privé àDane

    J'adore "Scream" et "Rat Race", même impression que Twilight, l'album s'essouffle à la fin. Par contre je trouve le dernier bien meilleur, plus homogène. J'ai vu Billy en Novembre à Bruxelles, me suis pris une bonne claque. La pêche, un super son, sympa avec le public (autographes et photos avec le 1er rang pendant les morceaux).

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