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Agathocles › This Is What We Call Mince Core

k7 • 24 titres

  • 1No Gain - Just Pain / The Sin I Regret
  • 2Insufferable Being?
  • 3Do All the Sick Experience Healing?
  • 4L'ardoise vierge
  • 5Fragments of Time to Come
  • 6Bastard Breed - We don't Need
  • 7Jack's Life / We Pay
  • 8Politician's New Year's Wishes
  • 9Until It Bleeds / Denying Identity
  • 10Cheers Mankind Cheers
  • 11Earth 2500 / Their Excuse
  • 12I Thought / Full of Hatred
  • 13Didn't Ask / Twisting History
  • 14Media Creations / Hormon Mob
  • 15Intro
  • 16The Truth Begins Where Man Stop to Think
  • 17Mutilated Regurgitator
  • 18What a Nerve / Force Pollutions
  • 19Theatric Symbolisation of Life
  • 20Kill Your Idols / Threshold to Senility
  • 21Like an Ivy (Poem) / Gorgonized Dorks
  • 22Teachers
  • 23Consuming Endoderme Pus
  • 24Sentimental Hypocrisy

informations

Face A enregistrée entre 1994 et 1996. Face B enregistrée en concert en 1991.

Pas de date sur l'objet, la date supposée est 2013, juste parce que c'est la seule que j'ai vu désignée pour cette cassette sur le web. Pas sûr du tout que l'objet même soit une sortie très "officielle".

line up

Pas d'informations sur le line-up.

chronique

Agathocles fait du mince-core. Ben ouais, et celui-ci se définit de manière négative par le groupe lui-même dans leur morceau “mince-core” : “In mince-core there is no room for racist, fascist scum. Mince ! Death to homophobia and sexism. Mince ! Lifestyle of socio-anarchism.” Dans d’autres interviews du groupe, le mince-core (mince en anglais est à peu près synonyme de grind, "broyer" en gros) serait donc du grindcore comme il se faisait en 1987, de l’anarcho punk metal rapide, d’un aspect très frustre et bruitiste, anti-homophobe et anti-raciste pour se différencier des groupes de metal, grind, black, death qui franchiront la ligne adverse… c’était j’imagine, aussi, une manière de rigoler des multiplications des chapelles et des séparations progressives entre ce qui allait devenir les metalleux et les punks dans l’esprit commun, puis au sein même de ces mouvements entre les thrasheux et les coreux, entre Marcel et Edouard, entre le noir, le gris, le blanc cassé, le beige… comme un témoin nostalgique d’une scène underground qui aurait un jour été unifiée (le mythe fondateur quoi…). Enfin, ici, nous avons un exemple de ce que pourrait être une compile type d’Agathocles. Édité sur cassette, avec une photocopie sur papier jaune en guise de livret sur lequel rodent les fautes de typo, sorti sur un label malaysien, avec des bouts de splits, singles et de prises de son live bien cradopoulo dedans. Bien que niée sur la pochette - le logo du mince-core, “anti musical” - il y a de la musique dans la cassette : des morceaux qui vont être simples comme un accord de mi mineur, hurlés / growlés à l’ancienne, un peu comme une continuation obstinée de From Enslavement to Obliteration… mais sur plusieurs années. La face B sera donc dévolue à un concert avec palabres entre les morceaux sur la signification dudit morceau (un peu comme dans les concerts folk, en tout cas en peu comme dans tous les concerts de musique dite contestataire), la face A elle revient sur des morceaux studios qui alternent le grind, pardon, le mince-core très classique, sans soli, sans rien d’autre que des cris et cinq power-chords, et une batterie qui blaste, enregistrés à l’arrache (parfois depuis la radio on dirait… hmmm), et des morceaux un peu plus D-Beat, prônant ainsi une filiation Varukers / Motörhead plutôt que Black Sabbath / Deep Purple… pour finir sur deux trois autres prises live. Si, donc, vous souhaitez mettre un pied dans l’hénaurme discographie d’un groupe qui n’a jamais voulu faire de promo, bon courage… mais commencez donc par un de ces enregistrements captés dans les années 90, je trouve qu’ils représentent vraiment leur esprit do it yourself, qui, de loin, en a vraiment rien à carrer du circuit traditionnel de production de disque établi selon les règles des labels et distributeurs. A réserver donc aux amateurs de grindcore à l’ancienne, c’est à dire bien plus punk crust et contestataire que metal et gore… si vous rentrez dans cette catégorie toute faite vous apprécierez donc ces gueulantes pleines de larcens anarcho-écolos… si vous êtes un mince-auditeur, vous ne serez pas rebuté par l’ancrage bien politisé du groupe et par le son bien bien rêche de leur compositions bien bien bourrines et simples, directes, sincères, hargneuses, du genre qui lâche pas quand elle mord. Vous vous ouvrirez une bière vegan et vous regarderez d'un œil mauvais toute cette merde industrielle qui nous entoure. L’effet miroir de cette mince musick survivra peut-être même à votre cogite sur les effets réels de la contestation musicale sur notre belle société, qui sait... (4,7 bolas).

note       Publiée le lundi 22 décembre 2014

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    MaxwellsDemon Envoyez un message privé àMaxwellsDemon

    Et à Noël ça devient du mince-pie-core, yum !