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Csillagköd › Silent World

cd • 8 titres • 41:26 min

  • 1The Communication System between the Civilizations of the Universe 8:58
  • 2Empty Galaxies 5:03
  • 3The Birth of the Solar System 2:36
  • 4Water from another Planet 4:41
  • 5Kettoscsillag 3:57
  • 6Nap 4:20
  • 7Silent World 8:21
  • 8Az Univerzum Széle Felé 5:17

informations

Composé, enregistré, and produit par Csillagköd (Oliver Dombi) en Transylvanie, Europe de l'est en 2013. Masterisé par Howard Givens au studio de Spotted Peccary à NW (USA) en 2014

On peut avoir des informations supplémentaires sur cet album, de même qu'entendre des extraits, en visitant le lien suivant: http://csillagkod.bandcamp.com/album/silent-world-lp

line up

Oliver Dombi (Claviers, synthé, guitares et FX)

chronique

Csillagköd (Oliver Dombi) est la dernière trouvaille du label américain Spotted Peccary. Cet artiste de la Transylvanie, en Roumanie, fait dans l'ambiant sombre et caverneux, favorisant des lignes de synthé qui se superposent dans des figures aérosoniques lentes et très souvent embrumées de drones métalliques. Initialement réalisé au début 2013, “Silent World” est un premier album fardé de ces nuances avec des approches sibyllines qui sont teintées de nitescences et ornées de carillons dont les chants prismiques transcendent ce sentiment de total obscurité qui plane tout au long de ce séduisant album où rien n'est plus contrastant que les reflets du silence.
"The Communication System between the Civilizations of the Universe" (quel titre!) fait bande à part avec une totale immersion dans le cœur de l'opacité. Ici, point de mélodies, mêmes absentes! Une forme ectoplasmique paraît grelotter dans les puits abyssaux d'un trou noir où semble se former une grosse boule de magma sonique. Les ambiances sont noires et tamisé de longs drones agonisants dont les contours irradient un envoûtant spectacle sonore. On peut entendre des grésillements expirer des râles glauques et des portes de métal résonner. Les grincements des gonds permutent en de grosses cloches dont les funèbres tintements se perdent dans les sombres impulsions d'un lent mouvement qui se nourrit de ses implosions. C'est noir mais fascinant. Et si la première écoute embrasse une quelconque indifférence, les écoutes subséquentes révèlent un fascinant paysage sonore pimenté des savoureuses nuances hyalines. Et il y a plus noir, plus ambiant avec le très linéaire et sans appel "Empty Galaxies" où les apôtres de la diaphanéité peinent à faire diaprer leurs lointaines harmonies spectrales. Subtilement, nous assistons à un séduisant combat entre l'ombre et la lumière. Un combat qui finalement irradie tous les charmes de “Silent World”. Et c'est encore plus tangible avec "The Birth of the Solar System" et ses carillons harmonieux qui se font bercer la mélodie par une lignée de souffles noirs. C'est un titre qui se démarque facilement, tout comme "Kettoscsillag", par l'approche opalescente de ces carillons. Un peu comme "Water from another Planet" où les prismes se métamorphose en roches cristallines pour sculpter une délicate mélodie dont les charmes de verre dansent mollement dans des drones pimentées par les lentes implosions d'une ligne de basse paresseuse et finement musicale, comme l'univers de Patrick O'Hearn. Les chants sibyllins sont légion sur cet album de Csillagköd. Il faut juste y prêter l'oreille car souvent ils sont fredonner dans les ombres des ondes de synthé qui étendent des voiles de noirceur vampiriques. Sur "Nap", ils irradient faiblement avant de perdre leur lustre dans le chant des carillons et de leurs effets de cascades prismique. Contrairement à la pièce titre où ces mêmes carillons sont imbibés de noir. Nos oreilles sont prises d'assaut par d'énormes grondements dont les lentes impulsions nous font imaginer les bruits des réacteurs d'une grosse navette spatiale. Les délicats arpèges, teintés d'obscurité, scintillent juste assez dans ce décor noir pour rayonner d'une mélodie quasi absente qui fait un bon contraste avec ces énormes et intense bourdonnements. "Az Univerzum Széle Felé" conclut “Silent World” avec une superbe mélodie ambiante moulée dans le cœur de ces carillons qui se sont fait si discrets depuis les premiers souffles de "The Birth of the Solar System". Délicats, les arpèges tombent comme des flocons de neige et étendent leurs arabesques de cristal sur un lit d'étain où de séduisants pinsons sont les témoins de cette dualité, de ce combat intestinal entre la clarté et l'obscurité dont le principal vainqueur est cet auditeur qui s'étonne toujours des charmes de “Silent World”. Mais il faut écouter....

note       Publiée le lundi 22 décembre 2014

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