Paloma Im Blute › Erazor of life

David le Boulimique, mouais, mouais, on sait: des bouquins, de la musique avec Untoten, Soko Friedhof, de la production pour sa complice Greta et d’autres projets dont celui-ci. David le Boulimique, ok, mais on commence à connaître tes recettes, ce goût pour une dark wave mêlée d'influences techno avec des donzelles courtes vêtues sur la pochette…En l’occurrence, ce disque aurait pu être signé Soko Friedhof; à se demander d’ailleurs si Geniquia et Tom ne sont pas des pseudos pour David et Greta tant la musique, les voix et les sonorités sont à s’y méprendre. Remarquez, ce n’est pas forcément mauvais, il y a même de bonnes choses dans le genre, ainsi ‘Strange intruder’, la chanson la mieux écrite avec sa mélodie dansante mais prenante et ses vocaux masculins convaincants. Problème, ça côtoie des trucs bien pathétiques comme ‘Pour les enfants’ avec ses tonalités de ritournelles technoïdes et ses textes cons en yaourt (‘Les temps sont foux pour les enfants de la nuit, comme toujours a la raison de ma petite’…Si quelqu’un comprend une once de ce charabia, merci de téléphoner à la rédaction). Si j’avais dû chronique ‘Erazor of life’ à sa sortie, j’eus été plus indulgent, mais j’avoue que je commence à me sentir fortement gavé par la production en continu des écuries Line où quantité l’emporte sur qualité depuis près de six ans maintenant. Cette surabondance facile de dark wave kitsch, creuse et accessible nuit rétrospectivement à certains projets parallèles tels que ce Paloma im Blute qui après tout ne se voulait peut-être qu’une pause récréative à l’époque…Mais la récréation dure depuis trop longtemps, il serait temps de retourner en classe et de se mettre plus sérieusement au boulot ! 2,5/6