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Darshan Ambient › Songs from the Deep Field

cd • 11 titres • 62:17 min

  • 1Star Born 5:11
  • 2Cluster 4:09
  • 3The Deep Field 7:52
  • 4Blue Lotus 5:43
  • 5Heaven in a Wildflower 5:09
  • 6You Will Never be Alone 8:37
  • 7Microlife 4:29
  • 8Grey Sea 4:54
  • 9Hidden Stars 7:35
  • 10Tears to Rain 4:06
  • 11Sleepers Awake! 4:32

informations

On peut avoir plus d'informations et entendre des extraits musicaux ici: http://spottedpeccary.com/shop/songs-from-the-deep-field/

line up

Michael Allison (Guitares, basse, synthé, piano et effets électroniques)

chronique

  • folk, tribal électronique

Ah…la musique de Michael Allison! Je sais, ce n'est pas vraiment de la MÉ de style séquencée, encore moins ambiosphérique, quoique ce dernier album effleure les corridors du cosmo, mais Darshan Ambient réussit le superbe pari de faire chanter une musique sans paroles en mélangeant adroitement ses synthés et ses guitares dans une texture musicale qui lui est propre. Et à chaque fois, je me dis que son dernier est son meilleur. Celui-ci, avec ses superbes orchestrations, ne fait pas exception. C'est au travers les très belles images du télescope spatial Hubble, celles connues sous le nom de Hubble Deep Field, que Darshan Ambient à puisé ses réflexions afin de concocter “Songs from the Deep Field”. Le guitariste/synthésiste de San Francisco a beau visé les étoiles, le cosmos et ses infinies possibilités que sa musique reste toujours aussi mielleusement onirique. Tanguant entre des rythmes délicieusement activés par des ritournelles staccatos et des mélodies savoureusement ambiantes, Darshan Ambient livre encore un solide album où la musique reste au cœur de tout, même lorsqu'il tente un saut dans l'inconnu.
Un souffle de brises astrales initie le nerveux et convulsif mouvement de "Star Born". Gigotant sur des élytres de métal et des percussions agitées, le rythme hoquète comme un vif up-tempo. Ses brefs saccades sont néanmoins emportées dans les tourbillons d'une mélodie murmurée par des vents indéfinissables et par les charmes d'une guitare magnétisante dont les minimalistes notes tournoient dans des orchestrations haletantes. Sans doute le titre le plus vif du répertoire de Darshan Ambient, "Star Born" donne le coup d'envoi à un album assez diversifié où la poésie de l'homme en noir respire derrière chaque note, chaque refrain. "Cluster" atterrit dans nos oreilles avec les brises élégiaques si caractéristiques à l'univers Darshan Ambient. De paresseuses notes de basse traînent une sombre mélancolie à la Patrick O'Hearn alors que des bruits parasitaires forgent un semblant de pluie. Des percussions tombent avec la même nonchalance que la basse alors que très lentement "Cluster" s'anime d'un rythme tribal qui me rappelle les festivités de Mike Oldfield dans The Songs of Distant Earth. Vif et circulaire, le rythme introductif de "The Deep Field" est gracieusement forgé dans orchestrations saccadées tandis que les sobres percussions battent une contre-mesure, brouillant un genre de down-tempo qui tournoie lascivement dans les vélocités des arrangements. Le titre est copieusement arrosé de notes d'une guitare rêveuses et d'accords de basse à la O'Hearn et s'égare tranquillement dans des sphères plus ambiantes. Là où siège le très ambiant "Blue Lotus" et son mélange de strates synthé/guitares qui poussent les pensives harmonies d'un piano songeur. "Heaven in a Wildflower" se nourrit aussi de vifs coups d'archets, instituant une ritournelle à saveur Aborigène. Le mouvement est très vif, mais reste d'ambiances avec d'autres orchestrations staccatos et un violon pleureur qui enracinent le titre dans des ambiances aussi dramatiques que célestes. "You Will Never be Alone" est la porte d'entrée de quelques phases nettement plus méditative de “Songs from the Deep Field”. Le mouvement est lent et offre la douceur de voix pieuses qui caressent la douce harmonie d'un piano assez nostalgique. C'est comme voir un chagrin par la porte arrière d'un miroir. Et la voix angélique me rapproche des ambiances de la saga Atomic Seasons de Tangerine Dream. C'est assez poignant par moments et on fini par trouver cela très personnel. "Microlife" secoue les ambiances avec un bon rythme qui s'identifie à une ballade électronique mais avec un débit plus accentué, assez près d'un country-western électronique. Tous les ingrédients sont là pour capturer l'oreille : bonnes percussions, les murmures des anges, d'autres belles orchestrations mais surtout une très belle guitare dont le jeu sobre fouille notre âme. C'est très bon. "Grey Sea" est aussi sombre, tranquille et mélancolique que "Blue Lotus", alors que "Hidden Stars" est LE titre sur “Songs from the Deep Field”. Un mélange de Mike Oldfield et de David Wright, "Hidden Stars" offre un rythme subtilement tribal avec une approche enjouée et où la guitare nous arrache les larmes du cœur, mais pas autant que le crescendo qui habite ce mouvement paradisiaque. C'est le genre de titre où on arrête tout pour l'écouter. Superbe! C'est difficile de suivre un titre semblable et c'est pour cela que "Tears to Rain" épouse les formes ambiantes de "Grey Sea" mais dans une enveloppe nettement plus lunaire, plus cosmique. "Sleepers Awake!" est une belle ballade, plus lente et enveloppante que "Microlife", qui termine un autre très bel album de Darshan Ambient qui réussit toujours à atteindre les repaires de mes souvenirs.

note       Publiée le mercredi 1 octobre 2014

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