Artimus Pyledriver › Artimus Pyledriver

Artimus Pyledriver est un nom-valise qui schlingue un peu vu rapidement, mais c'est un des noms de groupe les plus cools, référence à la fameuse prise de catch, donc, et à Artimus Pyle, batteur de Lynyrd Skynyrd qui survécu au crash de leur avion en 77 qui décima la quasi-totalité du groupe, puis à un accident de moto non moins brutal. Bref un gars avec un pourtour anal certifié Panzani. Et une existence pour le moins doom, puisque le vilain barbu s'est aussi vu jugé pour attouchements incestueux sur ses deux filles, profitant d'un plaidoyer de marchandage pour échapper au labour inévitable de sa rondelle et des nouilles qui la bordent dans quelque obscure cellule floridienne. Hélas, ce choix de nom pour le moins cocasse ne porta guère chance à Artimus Pyledriver, qui vécurent grosso merdo trois ans à tout casser, ce qui m'amène à achever la partie wikipédia de cette chro pour parler musique, ce dont je m'excuse platement. Durant sa très courte existence, Artimus Pyldervier pratiquait le stoner boogie-motörheadien. C'est forcément vachement sympathique au minimum, le chant à la wannabe Brian Johnson et les généreuses louches de riffs-et-soli-qui-déboulent-en-harley-rouillée n'y étant pas étrangers. Même si réduire à cette simple association compte tenu des saveurs sabbathiennes-lizziennes de plusieurs titres, bref hard rock 70's revival, est un peu vache. Mais ça ne pisse pas très loin non plus, en effet, réduisant cet éponyme doublement édité au modeste rang d'album simplement plaisant par non-personnalité assez manifeste. Artimus Pyldriver ont dû se dire que ça valait pas le coup de faire plus qu'un one-shot, donc, avant de plier les gaules dans un quasi-anonymat... Un disque qui fait figure de Endless Boogie de poche chez votre non-serviteur.