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Devourment › Molesting The Decapitated

cd • 8 titres • 35:27 min

  • 1Festering Vomitous Mass02:53
  • 2Postmortal Coprophagia06:14
  • 3Choking on Bile04:16
  • 4Molesting the Decapitated04:41
  • 5Self Disembowelment04:36
  • 6Fucked to Death05:26
  • 7Devour the Damned04:23
  • 8Shroud of Encryption02:58

informations

line up

Ruben Rosas (Chant), Brad Fincher (Batterie), Mike Majewski (Basse), Kevin Clark (Guitares, Chant), Brian (Guitares)

chronique

Le brutal death est un genre qui reste assez hermétique, et que l’on aurait parfois tendance à résumer à ses pochettes crades et à une musique moisie recouverte de vocalises bien glaireuses. Et bien... sur ce premier album, les ricains de Devourment n’échappent pas à la règle, mais repoussent les limites du genre à un niveau de brutalité et une profondeur rarement atteints. Tout est ici poussé à l'extreme, et les "vocalises" de Ruben sonnent si abominablement putrides (dans le bon sens) qu'elles semblent partir aussi loin qu’il n’est humainement possible sans effets. Et puis, le groupe a vraiment créé ce son typique brutal et particulièrement intense, les riffs sont souvent saccadés et l'accordage très grave donne un coté suffoquant même sur les parties les plus rapides. La section rythmique reste d'ailleurs à l’avenant, la basse contribuant à renforcer la lourdeur générale tandis que la batterie alterne parties pesantes et les fameux gravity blasts que l'on retrouve aujourd’hui à foison chez les groupes de slam-death. Seulement, il n’y a pas de temps morts ici, comme on peut en trouver chez les autres groupes pionniers du genre comme Broken hope ou Mortician, Devourment joue la corde de la tension continue avec des mosh-parts qui se succèdent et semblent jaillir des enceintes pour broyer l’auditeur (cf le morceau "culte" Choking on bile, un broyage de vertèbres en régle). Du coup, le groupe fait encore figure aujourd'hui de mêtre-étalon du genre, et même si leurs productions récentes dénotent une baisse qualitative assez marquée, un disque de l’acabit de ce Molesting the decapitated les place définitivement au panthéon du Brutal death. Les amateurs de dentelles et de Metal symphonique... s'abstiendront.

note       Publiée le mercredi 28 mai 2014

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Note moyenne        7 votes

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Sheer-khan Envoyez un message privé àSheer-khan
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pas besoin d'aller loin... tout le début avec cette espèce de bruit indéfinissable et continu, il faut attendre quelques bonnes minutes avant que ça varie un peu et qu'on réalise, navré, qu'il s'agit de "vocaux"... à l'arrivée ça perd tout l'aspect "profond" et lourd du guttural, juste une espèce de vibration plastico-glaireuse... effarant...

yog sothoth Envoyez un message privé àyog sothoth
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Je ne sais pas si t'es allé loin dans le Guttural slug, mais il y a des vocaux en mode "grunt la bouche pleine d'entrailles de porc en gelée encuuuuulé" que Devourment n'avait pas osé...... et la prod est infame.

kama Envoyez un message privé àkama

Je ne trouve pas le morceau de Guttural Slug plus inaudible qu'un Devourment... Pareil coté ridicule, ça reste des vocaux 100% cochonaille avec des blast à faire mourir de rire un Ted Parsons... Après qualitativement, c'est au dessus oui, mais avec cette scène, la caricature et la démesure sont nettement plus appréciables qu'avec, au pif, du Arvo Part...

Note donnée au disque :       
yog sothoth Envoyez un message privé àyog sothoth
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J'aurais tendance à dire que c'est la forme la plus absurde du genre, les voix sont archi gutturales, les blasts hyper speedés (suivant la technique du gravity blast, typique du genre qui donne des coups très rapides mais pas très puissants) et le ton général très "gras". Ca donne parfois du bon comme sur cet album précurseur de Devourment, et souvent des choses très ridicules et inaudibles, comme ça : https://www.youtube.com/watch?v=8OxCOErhSmk

Dioneo Envoyez un message privé àDioneo
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C'est Grand Corps Malade filmé par Romero.

(Connerie à part, j'ai tiqué sur le terme aussi, genre "euh, c'est quoi, jamais entendu ça").