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Uncle Tupelo › March 16–20, 1992

cd • 15 titres • 44:38 min

  • 1Grindstone3:16
  • 2Coalminers2:33 [Traditional]
  • 3Wait Up2:09
  • 4Criminals2:20
  • 5Shaky Ground2:49
  • 6Satan Your Kingdom Must Come Down1:53 [Traditional]
  • 7Black Eye2:19
  • 8Moonshiner4:23 [Traditional]
  • 9I Wish My Baby Was Born1:39 [Traditional]
  • 10Atomic Power1:51 [The Louvins & Buddy Bain]
  • 11Lilli Schull5:15 [Traditional]
  • 12Warfare3:43 [Traditional]
  • 13Fatal Wound4:09
  • 14Sandusky3:43
  • 15Wipe the Clock2:36

informations

16 au 20 mars 1992, John Keane Studios, Athens (Géorgie) Produit par Petit Buck (REM)

line up

Jay Farrar (basse, guitare, guitare 12 cordes, harmonica, chant), Jeff Tweedy (basse, guitare, guitare 12 cordes, chant), Mike Heidorn (batterie, cymbales, tambourin)

Musiciens additionnels : Brian Henneman (banjo, bouzouko, guitare, mandoline, guitare slide), John Keane (banjo, basse, guitare, pedal steel), David Barbe (basse), Andy Carlson (violon), Billy Holmes (accordéon)

chronique

"Ça devrait nous mettre à l'écart de cette industrie à la con, ces gens qui sont à la recherche du nouveau Nirvana. Pour moi personne ne sera le nouveau Nirvana, et certainement pas nous. Les gens parlent toujours des nouveaux Beatles, du nouveau Elvis. On peut pas prédire ce genre de trucs". Farrar, dans une interview, donnait le ton du troisième Uncle Tupelo ("March 16–20, 1992", titre d'après la période de cinq jours d'enregistrement de l'album), à contrepied de la tendance qui voulait promouvoir tout groupe de rock alternatif au succès naissant comme nouvelle sensation forte à destination de la génération grunge. "March 16–20, 1992" pour le coup est un album quasi-intégralement acoustique. Constitué pour moitié de reprises et pour l'autre de compositions originales, c'est l'occasion pour Tweedy et Farrar de laisser libre court à leur passion commune pour le bluegrass, suivis bon gré mal gré par un Mike Heidorn sur le départ, et qui n'a participé à la session que pour la coquetterie d'aller bosser avec Peter Buck (REM) catapulté producteur. Quand par ailleurs Rockville refusait de toute façon de leurs verser leurs royalties sur la vente des deux premiers albums, les Uncle Tupelo n'avaient plus grande crainte de se mettre du monde à dos avec un pareil exercice de style à la fuck-you-all. Tout au plus ont-ils limité l'interprétation live de ces titres sur la tournée qui a suivi, de peur de se faire huer dans les clubs punks qui les accueillirent sur la très grande majorité des dates. Sur ce point ce dut être un regret pour pas mal de monde d'ailleurs, au moins vu de 2014. Car ce disque, est très loin d'être dégueu, bien au contraire. Dégoulinant d'une pedal steel débridée qui vient donner un appréciable parfum d'authenticité renouvellée à l'ensemble, porté par un Farrar plus roots que jamais, et qui supporte la collection d'acoustiques d'une présence bien assurée, March s'écoute extrêmement bien, sans aucun regret par rapport à ce disque de country grunge qu'on aurait pu avoir. Et avec en bonus ce petit chariot de mélancolie tout rutilant que lui colle au train Peter Buck, ça peut même être une porte d'entrée recommandable vers tout ce joyeux foutoir alt-country pour qui n'a jamais osé s'y jeter. Miam.

note       Publiée le mardi 27 mai 2014

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