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Cattle Decapitation › Monolith of Inhumanity

cd • 11 titres

  • 1The Carbon Stampede
  • 2Dead Set On Suicide
  • 3A Living, Breathing Piece Of Defecating Meat
  • 4Forced Gender Reassignment
  • 5Gristle Licker
  • 6Projectile Ovulation
  • 7Lifestalker
  • 8Do Not Resuscitate
  • 9Your Disposal
  • 10The Monolith
  • 11Kingdom Of Tyrants

informations

line up

Travis Ryan (Chant), Josh Elmore (Guitare), Troy Oftedal (Basse), David McGraw (Batterie)

chronique

Je me voyais déjà vous faire une chronique cent pour sang jeux de mots – hommage à mes amis végétariens, qui s'ils n'ont pas la prétention de se prendre pour le nombril du monde et de la vérité, n'arrivent certes pas à me rallier à leur cause, honorable, respectable, éthiquement défendable, et pour laquelle j'éprouve plus que de la sympathie, d'ailleurs, moi-même j'y reconnais une certaine forme d'avenir, la « préservation » au même titre que le recyclage, en fait, si seulement j'arrivais à faire une croix sur mes nombreux vices et ce plaisir sans cesse renouvelé du barbecue et de la côte de boeuf, du magret de canard aux figues et aux pistaches, du Khoresht Fesenjaan, de la merguez et du jambon fumé... Chronique jeux de mots, donc, façon le disque est une véritable boucherie, les refrains qui font un effet bœuf, les riffs gras, les trucs qui remuent les tripes et j'en passe. C'est un peu ce qu'on attend d'un disque de grindcore, non ? Enfin, de grindcore, en est-il encore question ? Depuis l'album précédent, déjà, on pouvait se poser la question. Je parlais à l'époque de grind progressif, pour les labyrinthes sans panneaux. Aujourd'hui, progressif ça concernerait surtout ces refrains sucrés-salés, mélodiquement absurdes, vaguement hurlés, raillés, un brin rocailleux, un rien hystérique. D'hystérie, parlons-en ! De l'alternance des cavalcades infernales et grossièrement brutales aux guimauveries post-ballade sous la pluie à pleurer barbu, avec intercalés entre, des mosh épiques et gores, des trucs hyper techniques et céphaliques, des cannibales en goguette et du napalm tiède arrosé par les restes d'un groupe de thrash suédois. Et ce chant, putain. Entre le premier Darkane et la voix death de Carnival in Coal. Ça n'a aucun sens. C'est à ça qu'on reconnaît les grands : ils n'ont pas peur du ridicule. Grindcore couteau suisse, death à tiroirs, Cattle Decapitation c'est un peu comme une balade dans un abattoir : on sait jamais sur quoi on va tomber. Dans un monde parfait, Cattle Decapitation serait le meilleur groupe de pop-rock du monde.

note       Publiée le samedi 24 mai 2014

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    Note moyenne        3 votes

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    commentaires

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    SEN Envoyez un message privé àSEN

    J'adore ce disque par lequel j'ai découvert Cattle Decapication, j'avais pas prolongé la curiosité à m'intéresser aux dernières sorties du groupe de peur d'être déçu... Erreur, je sors juste de l'écoute de "Death Atlas" sortie en 2019 et ça déboite sa Mère-Grand, Travis Ryan est un virtuose, en fait sans lui y'a pas de groupe même s'ils ont clairement une identité... Je suis pourtant pas fan de Metal Extrême mais là je m'incline même si certaines lignes mélodiques peuvent paraître un peu tchip !

    Message édité le 16-08-2023 à 13:55 par SEN

    Note donnée au disque :       
    yog sothoth Envoyez un message privé àyog sothoth
    avatar

    ouais, y'a lui et le mec d'Anaal nathrakh qui se chamaillent le titre de psycho-brailleur le plus versatile dans la scène, je pense

    Sirius Envoyez un message privé àSirius

    Je suis pas spécialement friand de (brutal) death mais j'adore cet album. Déjà Travis Ryan est pour moi l'un des meilleurs vocalistes de métal extrême (ces cris !), et puis l'ensemble est bien hystérique et varié comme il faut. Bonus : les paroles sont cools (Forced Gender Reassignment !!). Le suivant est au moins aussi bon, plus sombre mais tout aussi absurde dans l'alternance tabassage/gruik/"ballades sous la pluie à pleurer barbu". Et en concert c'est carré et ça cogne bien.

    Klarinetthor Envoyez un message privé àKlarinetthor

    Quelqu'un les a vu lors de cette recente tournée? (les couilles de taureau de tourner en plein milieu d'ete)