Violent Femmes › Why Do Birds Sing ?

Et pour finir - parce que si j'aime les Violent Femmes, que dis-je, j'ADORE les Violent Femmes, je suis moi-même victime du sort maléfique qu'on leur a jeté, à savoir laisser passer une période de quelques années après écoute de chacun de leurs disques avant d'oser essayer le suivant (et moi j'en suis là). C'est bizarre d'ailleurs, non ? Ça tient un peu de l'histoire d'amour, à ce stade, le rapport qu'on entretient avec les Violent Femmes. Cet irrépressible besoin de toujours reluquer l'architecture du premier monument qui passe, alors que pourtant vous aimez votre promise comme une cathédrale. L'instinct animal d'aller voir s'il fait pas moins humide dans la grotte d'en face, toujours, mais heureusement modéré par la raison toute humaine qui nous intime d'arrêter de faire le con, et d'opter plutôt pour la confortable solution actuelle, la moins dangereuse pour espérer perpétuer l'espèce. Cette satisfaction stupide de laisser dorer sa saucisse à distance raisonnable du feu, de peur que de se cramer les mains juste pour gagner quelques minutes. C'est désastreux pour eux (les Violent Femmes), de donner cette impression de perdre un peu plus de fans à chaque fois, sur leur chemin de la rédemption, comme à traîner une brouette pleine de feuille mortes à destination du Grand Monticule en en perdant à chaque butée. - parlons donc rapidement de ce "Why Do Birds Sing ?", tout maniéré qu'il est comme un Lou Reed en vacances à la campagne, et de plus en plus Cars dans ses trémoussements faussement pudiques de jeune Laura Ingalls au troisième avortement, ou ses chœurs fondants de musichall désastré après l'arrivée des socialo-punks au pouvoir dans le Wisconsin. Rapidement j'ai dit.