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Digitalism › Idealism

  • 2007 • Labels 094638924005 • 1 CD

cd • 15 titres • 51:44 min

  • 1Magnets03:50
  • 2Zdarlight05:41
  • 3I Want I Want03:28
  • 4Idealistic04:11
  • 5Digitalism in Cairo04:49
  • 6Departure From Cairo00:54
  • 7Pogo03:46
  • 8Moonlight02:52
  • 9Anything New04:59
  • 10The Pulse04:19
  • 11Homezone02:09
  • 12Apollo-Gize02:19
  • 13Jupiter Approach01:13
  • 14Jupiter Room05:03
  • 15Echoes03:39

extraits vidéo

informations

line up

Jens Moelle (programmation, voix), İsmail Tüfekçi (programmation)

chronique

  • electro-house relou

On dira ce qu'on veut, mais si les anglo-saxons ont depuis longtemps remporté le combat de la grande foire du rock, du côté de l'électro, et contre toute attente, c'est la France qui a gagné la bataille, mademoiselle, la France du Général de Gaulle. Sans même aller jusque dans le mainstream le plus neuneu de Guetta le DJ Vivelle Dop, ce sont deux casqués et leur disco filtrée qui depuis plus de quinze ans sert de référence à ce qui marche le mieux dans les milieux branchouilles aussi bien que dans les stades. Et puis dans les années deux-mille a débarqué la horde electro-house de jeunes suiveurs ayant baigné dans les grosses compressions, les filtres colorés et les voix vocodérisées. Et encore une fois, ce sont des petits frenchy qui vont faire péter le jackpot à grand renfort de gimmicks habiles et refrains catchy pour la génération Myspace (ah les années deux-mille, ce maintenant lointain futur antérieur). Et dire que tout ça a commencé avec Kraftwerk… Alors quid de l'Allemagne là-dedans ? Ben l'Allemagne, comme tous les autres, elle suit le mouvement d'une électro un peu bourrine, compressée à mort, pleine de figures de style rabâchées jusqu'à avoir les dents du fond qui baignent dans les gros beats qui font pouet-pouet comme à la fête foraine. Et les one-shot-wonders se succèdent, prenant leur tour aux portes des rédactions et des grands festivals. Digitalism font comme les autres, ils pompent allègrement le son de la French Touch 2.0 en y accolant des sons "plus rock" comme on dit chez les journalistes électro. Quelle idée brillante, de l'électro avec une approche rock en deux-mille sept, ça casse des briques mes cocos. Ça casse surtout les oreilles, pour ne pas dire plus, parce qu’ils ne sont juste pas très doué pour cet aspect de la chose (ce naufrage de l’utilisation d’un sample de The Cure, entre autre). Faudra pas venir pleurer en réécoutant cette galette et son enfilade de morceaux électro-rock bourrins avec ce chant « nu-rave » (tu entends littéralement le jean slim The Kooples dans les voix) et ses beats grosbills déroulés au kilomètre, tous les effets attendus de l'époque avec parfois une efficacité maximaliste indéniable (dès l’ouverture avec "Magnets"). Pourtant par moment y'a un vrai truc qui se passe, quand ils consentent à fermer leur gueule et se concentrer strictement sur le dancefloor. Même avec des vocaux dance-punk génériques, "Pogo" fait son petit effet pour lever de la putafrange au Social Club. "Zdarlight" (référence à Cassius j'imagine) a le bon goût de rester instrumental et de sortir du concentré de casqué plutôt goûtu dans le genre, en limitant le côté "rock" à quelques riffs de guitare bien flatteurs en arrière. Mais faut attendre "The Pulse" pour retomber sur un truc qui ne donne pas envie de se taper la tête contre le mur à chaque refrain aussi naze qu'une chronique de Tania Bruna-Rosso au Grand Journal (autre produit de grande consommation so late-00's aujourd'hui périmé, l’émission j’entends bien). "The Pulse", c'est enfin de la pure électro, avec son petit côté 8 bits ingénieux et ludique qui vient se superposer au grosses couches cra-cra et coassantes de beats au Red Bull. Ça enchaine bien avec le son outrageusement rentre-dedans de "Homezone", en ondes agressives saccadés et injonctions vocales dancefloor-martiales. Bon, un petit coup de frein qui se voudrait mélancolique et spatial avant de relancer la machine à beats sur "Jupiter Room" qui tombe vite dans un ramonage ma foi par désagréable. Lessivé, "Echoes" sonne plus plagiat que jamais, jusqu'à reprendre le gimmick des sons étouffés "hors boite de nuit". Allez, le tout pour une poignée de morceaux vraiment pas mal. Alors pourquoi cette chronique ? Pourquoi cet album ? Et tes ex, elle n'écoutaient que de la très bonne musique ? Ben les miennes non plus.

note       Publiée le mercredi 2 avril 2014

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    Klarinetthor Envoyez un message privé àKlarinetthor

    perso j'aime toujours le hit idealistic et puis le remix cure juste apres

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    Wotzenknecht Envoyez un message privé àWotzenknecht
    avatar

    La seule electro-house non-reloue c'est Sander Kleinenberg

    Klarinetthor Envoyez un message privé àKlarinetthor

    retournons ecouter Vitalic.

    Note donnée au disque :