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Harald Bosh › Die Sonne Scheint Für Alle Umsonst

cd • 11 titres • 46:30 min

  • 1Sklaven Geist
  • 2Blinder Saxophonist
  • 3Die Muse
  • 4Die Sonne Scheint Für Alle Umsonst
  • 5Oder Einfach
  • 6Sucht
  • 7Mein Spiel
  • 8Eisberg
  • 9Doppelte Rechnung
  • 10Keine Liebt Niemand
  • 11Die Acid Platte

extraits vidéo

informations

Digipack contenant un DVD bonus des performances "live" de Harald.

line up

Harald Bosh (chant), D.W.R 2009 (synthétiseurs)

chronique

  • darkwave en celio

Nous étions sur Guts Of Darkness parés à toute éventualité, sauf une : le promo rétroactif. La faute à la procrastination crasse de votre serviteur... Voilà en effet un album des bas-fonds les plus sombres de cette activité ludique à défaut d'être lucrative, que mon collègue et supérieur hiérarchique Nicko m'avait envoyé fin 2007 ou début 2008 (à l'époque où les derniers promos sévissaient sur Guts et que les glorieux anciens s'en étaient bouffé jusqu'à la nausée). Le seul que j'aie jamais reçu d'ailleurs... J'avais relégué la chose aux oubliettes, car je me considérais à tort un corvus corax exempt de corvée. Las ! Le Mal devait ressurgir, à la sournoise, un peu comme un cancer après la chimio (copyright Gegebengott). Il fallait bien un jour l'ouvrir, ce Soleil qui Brille Pour Tous En Vain... Mes phalanges tremblèrent donc il y a quelques jours lors de la tupture du cellophane, et croyez-le bien si je vous le dis ô très chers lecteurs et axolotls des basses-grottes pixelisées : ce n'est pas exactement dans un esprit "bide & musique" ou second degré que j'ai écouté la chose. Je sais que j'ai souvent fait dans le mauvais goût de façon complaisante, mais je vais vous détailler respectueusement l'album de ce cher Harald ci-après. Après des années d'oubli alors que physiquement ce disque était proche de moi, dans plusieurs logements successifs, me suivant comme mon K, je devais m'y résoudre... j'étais forcement fébrile au moment de la rencontre ultime avec Harald-du-sillage après six années de fuite. Fébrile, et prêt à goûter - comme le protagoniste de Salad Fingers. J'ai préalablement eu loisir d'admirer la façade visuelle, exposant dans un halo de lumière raëlien cet énergumène au physique et à la capillaire rappelant John Cazale dans The Deer Hunter (à moins que ce ne fût Florian Philippot dans ses années Emile & Images) avec une fois le livret ouvert la présence d'un des signes esthétiques les plus cabalistiques possibles : des sourcils parfaitement horizontaux. Flip réel et suée de fréon dans l'échine. Puis j'ai pressé "play" avec le courage du condamné... Donnerwetter ! Mais Harald Bosch ça c'est pas si honteux en réalité ! Et pas si banal... amateur certes, mué par des beats peu luxueux - comme vous vous en doutez - mais assez barré dans son genre... les éléments mis en place sont peut-être pas si cheap tout compte fait, axé sur des trames italodisco (Sur "Mein Spiel", les synthés-violons cheesy à la Thierre Durbet - pour ceux qui sont au jus : la scène de l'autostop de nuit en camion dans Seul contre Tous ! - si ça ça sent pas fortement le fait divers sordide dans l'arrière-cour d'une salle des fêtes alsacienne au milieu des années 80...) comme en rappelant à la période la plus pompière et clubbesque de l'EBM allemande, mais dans le fond ça n'est pas plus grotesque que ce que Suicide Commando fait à l'heure actuelle....et sûrement plus gutsien. Le petit "plus" toxique et prolétaire : la voix de Harald, qui se donne beaucoup, sans honte, et assume totalement sa germanitude dans le plus pur esprit "veau romantique et violeur en puissance". Bon, pour la musique en elle-même de son comparse D.W.R. 2009 (?) je vais pas en rajouter : on est pile dans l'esprit de la synth-pop allemande des années 2000 façon Melotron, en plus bizarre et en plus moche, drivé par un amateurisme évident mais qui se combat honorablement lui-même. Pour être plus précis : ce que feraient Silke Bischoff s'ils devaient quitter la mouvance goth pour se reconvertir dans le business juteux des concerts de maisons de retraite....avec un léger feeling Falco, inhérent à tout un pan de la sous-culture d'après new-wave germanique... De la synth-pop-EBM aussi monomaniaque que grandiloquente, objectivement médiocre et grotesque ça ne fait pas de doute (ma note est un 2,5 arrondi à 2) ; mais, c'est aussi une certitude, que ce soit volontaire ou non de la part de son auteur : fondamentalement malsaine. Il suffit de voir le DVD d'accompagnement du digipack, contenant des "concerts" en playback visiblement sans le moindre spectateur et agrémentés d'un jeu de lumière et de fumigènes pour le moins local, afin d'achever de s'en convaincre. Depuis 2007, plus de nouvelles de Harald... Certains racontent que, n'ayant aucun retour après l'envoi de ses promos, il s'est suicidé... d'autres qu'il rôde encore, prêt à frapper de nouveau.

note       Publiée le vendredi 14 février 2014

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    Dun23 Envoyez un message privé àDun23

    Mouarf, Philippot! Comme c'est trop ça!

    Shelleyan Envoyez un message privé àShelleyan
    avatar

    Mon Dieu, le Philippe Lalanne teuton O_o

    Rocky Turquoise Envoyez un message privé àRocky Turquoise

    La pochette est juste trop bien. Edouardo a un cousin goth.

    eric burden Envoyez un message privé àeric burden

    pas mieux. Au moins ce a quoi sont destines le cd et la pochette

    born to gulo Envoyez un message privé àborn to gulo

    Dercho-music