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Odyssey › Odyssey & We are the Hunters

cd • 2 titres • 61:01 min

  • 1The Four Elements (Odyssey) 32:32
  • 2Environmental Energy (We are the Hunters) 28:29

informations

Environmental Energy enregistré et mixé au Green Cosmos Studio en décembre 2012 The Four Elements composé, enregistré et mixé au Odyssey Studio Poland par Tomasz Pauszek.

On peut entendre des extraits sonores et avoir plus d’informations sur cet album en visitant la page Bandcamp suivant: http://wearethehunters.bandcamp.com/album/odyssey-we-are-the-hunters

line up

Tomasz Pauszek et We Are the Hunters(Synthé, séquenceurs et échantillonnages numériques et analogues)

chronique

Il y a très peu, presque pas à vrai dire, d'informations sur cette dernière trouvaille du label Polonais Generator Pl. “Odyssey & We are the Hunters” est un album éponyme qui contient deux longs titres aux arômes très Berlin School, composés par Odyssey (The Four Elements) et We are the Hunters (Environmental Energy) et produits par Tomasz Pauszek, l'homme derrière Odyssey. On connaît Odyssey pour avoir été charmé par sa fascinante symphonie électronique Music for Subway en 2012. On connaît par contre un peu moins We are the Hunters, un groupe très discret, effacé qui fait du gros Berlin School ambiant. La collaboration entre les deux entités électroniques ne pouvait donc pas donner quelque chose d'inintéressant. Et c'est exactement ce qui nous attend avec ce délicieux album plein de souvenirs des années analogues.
C'est dans les préceptes ambiosphériques chères aux structures psychédélicosmiques des années analogues que débute "The Four Elements". L'eau suinte des parois d'un volcan cosmique, là où flottent des couches de synthé morphiques et bouillent des tonalités organiques. De fines séquences dansent dans leurs ombres sphéroïdales, moulant une danse statique qui virevoltent dans ces couches de synthé lunaires qui font toute la beauté d'une introduction plus près des expériences sonores que des structures bien ordonnée. Le silence étend son voile de mystère dès la 7ième minute, sauf pour des gargouillis argentés qui scintillent comme les clapotis d'un ruisseau de prismes. C’est là qu'éclot une fascinante ballade lunaire qui tournoie comme un carrousel allégorique sous des solos et effets sonores cosmiques. L'ambiance est fascinante et nos tympans bouffent cette fusion de sons qui donnent un étrange spectacle sonique, tandis que le synthé siffle des doux solos qui épousent cette ritournelle mélodique. Les ambiances changent de peau vers la 16ième minute alors que "The Four Elements" enclenche une belle structure de rythme qui ondule passivement sous de bonnes pulsations de basse, de sobres percussions électroniques et des séquences qui papillonnent dans des structures de rythmes sous-jacents entrecroisés. Odyssey nous offre un étrange synth-pop bigarré où des influences tribales, cosmiques et rythmiques de Jean Michel Jarre se mêlent aux mélodies robotiques de Kraftwerk. Cette phase de rythme amplifie sa vélocité avec une approche plus funky où les ondulations gargouillent de tonalités organiques dans des voix éthérées et de ces vifs cris qui saoulent les tympans depuis l'ouverture de cette étape de space-funk. Nous avons déjà franchi la barre des 23 minutes lorsque les pulsations lourdes et vibrantes cessent et que "The Four Elements" embrasse une phase plus mélodieuse, voire mélancolique, avec un doux piano électrique qui éparpille ses notes pensives dans de discrets pépiements de synthé. C'est un bref repos de 3 minutes avant que des séquences commencent à piaffer d'impatience et que "The Four Elements" tourne sur lui-même à la recherche d'une direction rythmique. Des arpèges tournoient intensément sous les roucoulements d'un synthé rêveur, tandis qu'un sournois tourbillon de séquences fait virevolter les dernières minutes de "The Four Elements". Des séquences basses et limpides qui s'amalgament et tournoient dans un superbe chassé-croisé rythmique, étalant les lignes d'un très bon rythme circulaire à la Jarre que des percussions crotales et des torsades stationnaires encerclent dans une ambiance cosmique qui filtre des doux solos aux arômes analogues. Les 13 premières minutes de "Environmental Energy" sont une symphonie de bruits organiques qui gargouillent dans un dense bouillon ambiosonique où chantent des lamentations torsadés d'un synthé teinté du parfum psychédélique des années vintages de Klaus Schulze. Des pulsations battent l'atonie autour des 13 minutes, amenant "Environmental Energy" vers un bouillonnant mouvement statique où les basses séquences pulsent et oscillent lourdement sur un mouvement linéaire orné d'arpèges scintillant dont les tintements, aussi que les airs chtoniens, seront les seules harmonies de ce tourbillon sonique cosmique qui n'est pas sans rappeler feu Michael Garrison. Du bonbon pour les vieilles oreilles.
“Odyssey & We are the Hunters” est un véritable voyage dans le temps des rythmes analogues. C'est du Berlin School plus expérimental avec un subtil zest de la French School tel que développé par Jean Michel Jarre. Si on aime ces rythmes ambiants qui hypnotisent et séduisent de par leurs palettes soniques, on sera plus que ravi par cet étonnant album qui m'a fait dépoussiéré du vieux Schulze et du Michael Garrison. À apprivoiser pour le plus grand plaisir de nos oreilles.

note       Publiée le jeudi 19 décembre 2013

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