Stereomotion › Days of faith

Les temps ont bien changé, fini le temps où Danse Macabre était un petit label underground exigeant signant des formations répondant aux critères du coup de cœur de la part de ses géniteurs... Synonyme de faillite, il est vrai. Aujourd'hui, la structure signe à tour de bras et dans tous les genres. Ainsi soit-il. Stereomotion, comme bien d'autres, se pointe après la tempête en exploitant les ficelles d'un electro/indus dark qui a fait les heures de gloire des dancefloors obscurs à la fin des 90's et au début des 2000's. Ils ne le font pas plus mal mais pas mieux non plus que ceux qui ont passé avant eux et ceux qui passeront après. Dix ans trop tard après Evils Toy, Wumpscut et autres Retrosic. Influences EBM, touchette indus, des mélodies vaguement travaillées pour éviter une saturation stérile et trop violente. Super. Mais on n'en tire pas beaucoup plus. Difficile d'affirmer que c'est mauvais et sans valeur mais impossible de s'enthousiasmer spécialement. Évidemment, plusieurs chansons ont le beat pour se bouger le booty, certaines osent même loucher du côté du trône de Project Pitchfork depuis tombé en disgrâce sans pour autant atteindre le niveau ('Herzchlag', 'Requiem', 'In my arms'). Pas franchement désagréable mais entendu des tonnes de fois et sans élément particulier apte à relever le niveau. Encore une formation qui viendra, sera écoutée puis oubliée aussi vite qu'elle est venue, que dire d'autre ?