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Mighty Sphincter › Blood stained in white lace

cd • 10 titres

  • 1Chapel of the dead
  • 2Black casket
  • 3Blood stained in white lace
  • 4The holy unholy
  • 5Garden of evil
  • 6Witches circle
  • 7Ghostwalking
  • 8Age of withered bloom
  • 9Rich and dead
  • 10Dark prophecy

informations

Cherry Studio, Salem, Oregon, USA; Audio Evil, Phoneix, Arizona, USA

Peut être commandé ici : http://vladcore.bigcartel.com/

line up

Doug Clark (chant, guitare douze cordes acoustique, synthé), Emily D'sparrow (chant féminin), Antonio Karaba (basse, clavier),

chronique

  • deathrock acoustique

Enfin des nouvelles de la crypte, des nouvelles acoustiques. Doug Clark qui paraît très très motivé ces derniers temps, lui qui ne cesse de dépoussiérer et de publier des piles d'archives visuelles, biographiques ou sonores sur sa Facebook (on pourrait même espérer un jour une réédition de l'album de Chapelle des Morts, nous dit-on, croisons les doigts à les briser), nous propose un quasi nouvel opus sous cette formule un peu inhabituelle. Pratiquement que des inédits (ou alors des chansons ne figurant pas sur cd) dans des habillages mélancoliques qui rappelleront aux spécialistes les ambiances dégagées par 'An angel sleeps' ou 'This song will make you cry' présents sur l'album 'The Holy Unholy'...Doug est un pur, le genre de mec qui vit à Salem dans une demeure de type victorienne, est obsédé par l'art mortuaire, raffole des statues d'ange. Aurait-il souhaité leur écrire une forme de requiem ? La douce tristesse profonde qui émane de ces compositions m'évoque immanquablement le charme apaisant de ces cimetières si peuplés de sculptures et de croix éparpillées le long du gazon verdoyant et des arbres qu'ils en deviennent jardin plus que lieu de mort, un sanctuaire où passé et présent peuvent dialoguer au travers du silence. Je m'emporte certes et de romantique façon mais malgré les textes assez macabres tournant immanquablement autour de la mort, du sang, des spectres mais aussi, en filigrane, de l'espoir de transcender la perte, de l'immortalité de l'amour, c'est une véritable beauté qui se dégage de cette collection. Doug évite le cliché du jeu folk en accords, préférant doigté et pincements de cordes, avec quelques percussions en renfort parfois, cédant même le micro à une chanteuse, ce qui colle à merveille au thème et varie le propos. Le chant, très légèrement en retrait, confirme cette ambiance de caveau mais sans excès. C'est bien la philosophie de Mighty Sphincter que retrouvera ici l'auditeur mais exprimée d'une manière très poétique. Encore une réussite à inscrire au palmarès du groupe qui, hélas, encore une fois fait appel à un micro label pour la sortie de son art. Ne traînez donc pas trop pour commander.

note       Publiée le mardi 8 octobre 2013

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    Shelleyan Envoyez un message privé àShelleyan
    avatar

    Maintenant que Doug nous a quittés, je crains que non...Si j'étais cousu de blé et au fait du business, j'aurais essayé de sortir ça moi-même mais là...

    vigilante Envoyez un message privé àvigilante

    En parlant de Mighty Sphincter, toujours le parcours du combattant ces albums...je me suis récemment fait enfler avec un EP qui ne passe même pas dans la platine (RIP New Orleans), surement un fake mal gravé. Toujours pas d'integrale en vue Twil ? Il y aurait de quoi pourtant...

    vigilante Envoyez un message privé àvigilante

    Cet album est un plaisir simple, un moment d'introspection au calme. Je l'avais qualifié de chappe de plomb il y a 7 ans ? j'étais un peu émotif alors... Il est cool. L'intervention d'une voix féminine est particulièrement bienvenue pour casser la monotonie qui pourrait se dégager de l'ensemble.

    stankey Envoyez un message privé àstankey

    Franchement, "Deathrock accoustique", "très poétique" ? pour 4 dollars...allez, la chro qui m'a intrigué :) C'est en fait une véritable chape de plomb, en dépit son aspect acoustique. Vous voilà prévenus. On verra la suite en fonction, vu que la réedition de CD est annoncée sur leur site.

    Note donnée au disque :