The Vibrators › Garage punk

Ouais, je ne sais pas trop...J'ai du mal à saisir la portée, la philosophie, de cet album uniquement constitué de reprises...Un groupe punk qui reprend du punk ou du garage, pas vraiment le défi alléchant, ça sent les papouilles entre gens du même monde. Effectivement, ça n'est pas mauvais, mais pas de quoi hurler non plus. Le rock'n'roll gonflé au punk, ça n'est pas neuf, les Clash l'ont déjà fait, le psychédélique garage sali au punk, les Damned l'ont déjà fait, le punk joué par des punks...No comment. Objectivement, certains morceaux, les plus neutres en termes d'orchestrations et de son, tiennent bien le traitement: 'Shakin' street', 'Love's made a fool of you', 'Brand new Cadillac'...Mais comment adhérer à 'Apache' sans l'écho fantomatique des guitares des Shadows ? Comment supporter 'Pushin' too hard' sans la voix de Sky Saxon ? Le délicieux accent du chanteur des Members sur 'Sound of the suburbs' ? Et puis 'I had too much to dream last night', tant de formations l'ont déjà repris en beaucoup mieux donc cette nouvelle adaptation est plutôt inutile...J'attendais un joker sous forme de commentaires dans le livret expliquant les motivations, le rapport des chansons sélectionnées avec les musiciens, le pourquoi des choix, histoire de mieux m'imprégner de l'idée générale...Que dalle ! Pas la moindre note explicative. Merde, le garage, c'est une urgence, un son...Tout ici est trop propre et pataud, on passe à autre chose.