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John Zorn › Templars - In Sacred Blood

  • 2012 • Tzadik TZ 7378 • 1 CD digipack

cd • 8 titres • 43:07 min

  • 1Templi secretum05:33
  • 2Evocation of Baphomet05:26
  • 3Murder of the magicians04:14
  • 4Prophetic souls06:20
  • 5Libera me03:20
  • 6A second sanctuary05:06
  • 7Recordatio03:53
  • 8Secret ceremony09:15

informations

Enregistré entre octobre 2011 et janvier 2012 au East Side Sound

line up

Joey Baron (batterie), Trevor Dunn (basse), John Medeski (claviers), Mike Patton (chant)

chronique

Cet album de John Zorn concerne l'un de ses projets qu'on peut appeler "Moonchild" (du nom du premier disque de cette série comprenant comme line-up Trevor Dunn, Mike Patton et Joey Baron auxquels s'est ajouté ici John Medeski aux claviers). Je ne suis pas super fan de ce projet mais il y a toujours eu des éléments qui ont interpellé ma curiosité et mon intérêt. L'ambiance générale mystique fait bien évidemment partie de ce que j'apprécie dans ce groupe. Et là, je dois avouer qu'avec ce "Templars - in sacred blood" je suis servi ! Ce disque, il transpire le mysticisme, le tout dans un style presque modern-jazz très saccadé, rappelant même parfois les derniers travaux - dans une ambiance vraiment froide - du King Crimson. Oui, l'ambiance est presque clinique, surtout dans ses parties les plus bruyantes. Aussi, une chose que je n'ai remarqué qu'en concert, c'est que ce projet, bien qu'étant estampillé John Zorn (vu qu'il a tout composé, arrangé, conduit, etc), il est véritablement centré sur la basse. Et c'est véritablement quand elle se fait calme que j'adhère à ce disque. En fait, ce que j'aime, c'est quand la musique se fait incantatoire, avec Patton qui récite (dans toutes les langues, même en français) calmement avec une voix grave et profonde. Voilà, là, c'est bon, on est pris dans cette messe noire et je trouve que le disque dans ces parties est véritablement profond et intense. John Zorn est impressionnant dans sa capacité à écrire des enchaînements super bien pensés qui semblent si naturels et qui font mouche. Le talent des musiciens présents (toujours impressionnant quand il s'agit de John) permet une interprétation aux p'tits oignons. Les compositions sont répétitives et laissent bien le temps à l'auditeur de rentrer dans les atmosphères créées. Je dois aussi dire que ce disque aurait gagné une boule s'il n'y avait pas eu toutes ces parties plus énervées que je trouve superflues et pas adaptées à l'atmosphère générale. Patton, comme à son habitude dans ces cas-là, en fait trop et à chaque fois qu'il balance ses cris, j'attends patiemment la suite plus calme et posé du disque. Sur certains points, ce "Templars - in sacred blood" m'a fait penser au "Satyr's play" ou à l'"IAO" d'où l'enthousiasme qui s'est emparé de moi lors des premières écoutes. Aussi, étonnement, lors du concert marathon de ses 60 ans à Paris, je n'ai pas spécialement accroché à cette partie du concert. Je n'ai pas réussi à rentrer dans l'ambiance. Peut-être que c'était dû à l'attente avec Electric Masada qui allait enchaîner, à la longueur du concert (7h sur on compile les 3 parties), à la salle qui manquait d'intimité pour apprécier un tel disque. En tout cas, sur disque, il s'agit d'une très bonne surprise avec des parties clames de toute beauté. Incontestablement pour moi le meilleur disque de la série "Moonchild".

note       Publiée le samedi 28 septembre 2013

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    (N°6) Envoyez un message privé à(N°6)
    avatar

    Elle me plaît bien cette incursion dans la mythologie des Templiers (ahhhh, quand Patton parle en français avec un accent italien). Les claviers de Medeski sont merveilleux (bordel, il me rappelle Mustango, ce qui est un peu normal), y a une atmosphère à la Delirium Corda, un bon équilibre entre le brutal et l'inquiétant. Connais pas encore tout Moonchild, mais des trois que j'ai écouté (l'éponyme, Crucible et celui-ci), c'est aussi mon favori.

    DesignToKill Envoyez un message privé àDesignToKill

    Une sacrée ambiance.

    Note donnée au disque :