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The Muffins › Chronometers

21 titres - 72:18 min

  • 1/ Chronometers (22:59) - 2/ Come What Molten Cloud (2:52) - 3/ Apparently (3:31) - 4/ Courtesy of Your Focal Interest Span (0:44) - 5/ Please Do Not Open Dr. Fischer (2:23) - 6/ The Manilla Robots (2:21) - 7/ Joe Crop on a Toxic Planet (5:09) - 8/ The Bush (2:41) - 9/ Mammoth Hide (1:34) - 10/ Creature Comforts (1:29) - 11/ Like a Machine That Only Works When It's Working Right (1:59) - 12/ Look at the Size of That Sponge (1:45) - 13/ Early American Ears (1:15) - 14/ Three Days That Won't Soon Fade (2:53) - 15/ You Eat Them Pears (5:05) - 16/ Peacocks, Leopards, and Glass (3:38) - 17/ Crezner Ok (3:40) - 18/ Blind Cave Tetra (2:46) - 19/ Evening Hataiva (1:37) - 20/ Six Thick Thistle Sticks (0:31) - 21/ L (1:24)

informations

Paragon Studios, Silver Spring, USA, novembre 1975

line up

Stuart Abramowitz (batterie, voix), Dave Newhouse (piano électrique, orgue, percussions, xylophone, voix), Tom Scott (clarinette, flûte, saxophone soprano et alto, haut bois, xylophone, melodica, voix), Billy Swann (basse, orgue, percussions, voix), Mike Zentner (guitare, violon, harmonica, voix)

chronique

  • canterbury

Avec Happy the Man, les Muffins font partie de ces rares excellents groupes américains qui ont tardivement emboîté le pas aux musiques progressives britanniques. Ils déploient tout deux une musique presqu'exclusivement instrumentale mais la différence entre les deux formations est énorme ; là où Happy The Man pratique un progressif symphonique, héritier des Genesis ou autre Caravan, Les Muffins, eux, s'inspirent en grande partie de la scène dite de Canterbury, Soft Machine en tête, sans parler évidemment de leurs sources (le jazz) et ce qui en découlera (le Rock in Opposition de Henry Cow). La magie d'Internet a cela d'exceptionnel puisque c'est le bouche à oreille qui a permi à ces deux formations de connaître un succès d'estime posthume croissant, au point de susciter, dans un premier temps, leur réhabilitation par le biais de ressorties cd, avant d'en venir, dans un second temps, à la reformation de ces deux groupes ! Parmi ces rééditions, "Chronometers", paru en 1993 sur le label Cuneiform, nous offre la possibilité de nous pencher sur les premiers enregistrements des Muffins, retrouvés, restaurés et réunis pour la première fois. L'influence des Mothers of Invention de Frank Zappa qui, au fil du temps, passera inaperçue, est ici évidente et se fait encore plus précise (les vocaux de "Three Days that Won't Soon Fade" ou le petit pont sur la longue plage titre) musicalement parlant avec la présence, entre autres d'un violon, d'un xylophone et d'instruments à vents (pour l'instant, aux rares interventions). Le morceau de résistance, "Chronometers", comme souvent pour les longs morceaux, ne parvient pas à accrocher jusqu'au bout, en dépit d'un très bon début et de bons moments épars dans lesquels on reconnaît déjà des titres de leur futur répertoire. Les vingt autres morceaux qui l'accompagnent, assez courts, sont pour la plupart tous enchaînés les uns aux autres ; il est ainsi difficile de mettre en lumière telle ou telle partie puisqu'il s'agit d'un tout. Pour leur première sortie, les Muffins démontrent déjà qu'ils s'inscrivent définitivement entre jazz électrique et R.I.O., sans abstraction forcenée et peu avare de thèmes répétitifs.

note       Publiée le samedi 8 juin 2002

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