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Queens of the Stone Age › ...Like Clockwork

  • 2013 • Matador OLE-1040-2 • 1 CD

cd • 10 titres • 45:59 min

  • 1Keep Your Eyes Peeled
  • 2I Sat By The Ocean
  • 3The Vampyre Of Time And Memory
  • 4If I Had A Tail
  • 5My God Is The Sun
  • 6Kalopsia
  • 7Fairweather Friends
  • 8Smooth Sailing
  • 9I Appear Missing
  • 10...Like Clockwork

extraits vidéo

informations

9 août 2012 – 9 mars 2013, Pink Duck Studios in Burbank, Californie.

line up

Dean Fertita (claviers, guitare, choeurs, verre, piano, Moog, Korg MS-10, clavinet), Josh Homme (chant, guitares, choeurs, verre, shakers, piano, batterie, Moog, Roland SH-2, percussion, basse), Michael Shuman (basse, choeurs, cymbales, tambourin, guitares, Moog, shakers, claps, mellotron), Troy Van Leeuwen (guitare, choeurs, shakers, claps, Moog, Korg Appregio, percussion)

Musiciens additionnels : Joey Castillo (batterie), Dave Grohl (batterie), Elton John (piano, chant), Mark Lanegan (chant), Nick Oliveri (chant), Trent Reznor (chant), Jon Theodore (batterie), Brody Dalle (chant), Alex Turner (chant), Jake Shears (chant), Charlie May (piano)

chronique

QOTSA sont toujours a surveiller du coin de l'oeil vitreux, même pour ceux qui comme mézigue n'ont jamais acheté après Rated R. Vocalement, Homme fait toujours la seule chose qu'il est capable de faire : minauder, faire du minaudage et des minauderies ; bref faire du chant hommien, c'est à dire un truc smart et classieux un peu fini à l'urine, un peu comme son crossover entre le Prince Harry et Benoît Magimel. Les invités n'ont, comme d'habitude avec QOTSA aucun intérêt, sinon alimenter les namedroppings des chroniqueurs fainéants : une vieille pédale à piano et d'autres figurants style Nick Oliveri qui est plus venu pour taper la causette à Grohl, qui lui se contente de faire son poum poum pylônesque habituel, le paternel Lanegan sûrement ficelé dans le coffre de la buick, habitué à meilleur traitement reconnaissons-le, probablement Johnny Deep aussi si ça se trouve allez savoir... QOTSA a toujours été un groupe de et pour feignasses revendiquées, un groupe de boeuf entre rock stars crados bobos, avec un leadership sous le signe de la tentative : tentative de faire des trucs qui ressemblent vaguement à des albums, liés par une sensation d'incommodité latente et chimique toujours prête à muer en miauleries criardes et insistantes ou en émanations d'hydrocarbures. Pop rock stoner glam aux veines bleues ? Osef, parce que "clockwork" : ce qui est peut être une nouvelle preuve de ma dérive psychologique avec les bons titres ou les bonnes pochettes. Et pis Like Clockwork a au moins une qualité évidente : peu de titres... du coup le groove et les rallonges inconfortables sont mieux accueillies, et le menu du jour mitonné par le rouquemoute gominé du désert propose non pas l'indigestion mais le ténia. Ici un bout de Lynyrd Skynyrd, là du Nine Inch Nails, là du Bowie, une petite ballade à la Bungle California, une autre encore plus molle et pâle à la Antony & The Johnsons... vous retrouverez facilement de quels titres je parle... parce que je vous déroule la carte des plats & desserts, mais pour être honnête dans ma mauvaise foi faut bien que je vous l'avoue : ce disque vaut surtout pour "If I Had A Tail", mais encore plus surtout pour l'apéritif "Keep Your Eyes Peeled", intro livide et collante rappelant les odeurs fortement médicamenteuses que ces crevards laissent traîner dans leur sillage dans leurs meilleurs moments. Un titre que je m'enfile toujours 3-4 fois avant de me décider à enchaîner sur la suite, tellement ce machin pue la rangée de stores défoncés laissant filtrer la lumière blafarde d'un lundi matin, le café ou tabac froid, et les s.m.s insistants d'une banale meuf choisie par pure hygiène sexuelle qu'on regarde comme les mornes spots d'une vie sociale répondant aux critères établis par nos proches, avant de s'en rejeter un, tiède et crapuleux. À sa santé d'ordure narcissique. Vous voulez savoir si Like Clockwork est vraiment mieux que Songs for the vulgaris to paralyze ? J'les ai pas réécoutés exprès pour savoir, et je m'en fous aussi royalement qu'un mexicain ensuqué... Like Clockwork = Queens of the PMU, Queens of the salle de bain, Queens of the "jvais pisser, je reviens ; mets-moi deux sucres".

note       Publiée le jeudi 11 juillet 2013

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Raven Envoyez un message privé àRaven
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Villains et In Times, le ptit frère albinos et le cadet roussi, seront tes amis.

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(N°6) Envoyez un message privé à(N°6)
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Quasiment dix ans après, l'impression de revoir une ex qui vous a brisé le coeur. L'impression était moche, déprimante, plus envie du tout. Mais faut dire qu'à l'écoute, enfin, ...Like Clockwork EST déprimé. Au sens littéral, creusé, au fond du trou. Bien low (see what I did ?). C'est vrai qu'il y a une rupture, un truc qui s'est cassé quand Homme a brisé le joujou de combustion infernale (faire dégager Oliveri, pas pour de mauvaises raisons en plus). Après ça s'est cherché sans se trouver complètement (Lullabies), ça a patiné avec un je-m'en-foutisme nihilisme magnifique (Era Vulgaris). Bon. Homme a failli mourir. Ça vous change un Homme ça. C'est vrai que QOTSA n'est plus la même chose ici. Faut l'accepter. Les invités sont invisibles (comme sur le précédent, qui semble dater d'une autre vie), bientôt y en aura plus.

Ce qui compte, c'est comment Homme ré-organise sa musique, QOTSA est plus que jamais son véhicule personnel pour raconter ce qu'il a traversé. QOTSA n'a plus de booster, QOTSA n'a plus peur de montrer sa sensibilité. QOTSA a pris du plomb dans l'aile, mais rien n'est plus dangereux qu'un Homme blessé. Son album le plus sombre jusque là, et de très très loin. Mais aussi ses plus beaux morceaux, ses plus belles compositions (qui culminent avec l'effrayant "I Appear Missing", dans les meilleurs des meilleurs du groupe). Y chercher ce qui faisait tourner la machine avant serait vain, tout a changé. Malgré tout QOTSA sonne toujours comme QOTSA, même si son robot-rock ne balance ses plans méchants que par intermittence, comme un réveil soudain de viscosité vicieuse (le fabuleux gimmick à la fin de "Smooth Sailing", le "wailing" de guitare final de "I Appear Missing", beau et douloureux à faire pleurer), Homme la Frippouille. Et oui, il chante comme Bowie parfois, c'est tellement flagrant ("Kalopsia", "Fairweather Friends"). Avant tout, Homme trouve de la mélodie (il a toujours adoré les mélodies, faut pas croire que ce que disaient les bruits de moteur), de la mélodie pop pour son gros bleu au coeur. Tout est dit dans le final éponyme : "Not everything that goes around comes back around you know. One thing that is clear, it's all down hill from here". Pauv' tit bonHomme.

Et sans sortir le cliché du pile et du face, y a un peu de ça quand même avec SFTD (jusqu'aux artwork), apex de la première période du groupe, ligne droite shootée au supercarburant et propulsion du groupe (et de Homme) à un nouveau statut. Clockworks, c'est le retour après avoir bu la tasse et frôlé la mort (ce qui n'est même pas une métaphore à deux balles, Homme a vraiment failli crever) et ce qu'il en ressort. C'est impossible d'avoir la même approche. Homme a finalement fait le deuil de son ancienne période (comme d'une ex). Le upper/le downer. Mes deux préférés.

born to gulo Envoyez un message privé àborn to gulo

I Appear Missing, nom de nom. Fatale, rien de moins.

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born to gulo Envoyez un message privé àborn to gulo

Toutes à peu près sans exception (à la rigueur "My God is the Sune" ?), là-dessus, méritent leur "sapristi !" mais "If I Had a Tail"... SAPRISTI !

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surimi-sans-mayo Envoyez un message privé àsurimi-sans-mayo

"I blow my load over the status quo"

Ça c'est parler. À voter

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