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This Drowning Man › Melancholia my love
- 2013 • Danse macabre DM2012028 • 1 CD
cd • 10 titres
- 1Melancholia my love
- 2Home
- 3Levitate
- 4Everyone's dark at heart
- 5Just buried
- 6Hope machine shop
- 7My Novemebr guests
- 8The envy and the fake
- 9The copycat thing
- 10Red Tears
extraits vidéo
informations
line up
Roland Klein (chant, guitare), Veiko Tüllmann (guitare), Frank Haenelt-Kühn (basse, programmation), Alex Von Falkenhausen (piano, clavier), Jürgen Hardt (batterie)
chronique
Reprenons depuis le début, pourquoi n'arrive-je pas entrer dans ce disque ? En terme de composition, il n'est pas si mal écrit, évoquant volontiers de belles heures d'un rock wave très 80's dont U2 et Big Country furent les champions (la flamme en moins) mais également quelques influences cold wave. Ingrédients plutôt alléchants pour démarrer le cocktail, non ? Pourtant, comme cela manque de goût ! Les musiciens sont bons, rien à dire là dessus, les intentions plutôt pures et profondes, mais pour des raisons que je peine à définir clairement, la sauce ne prend pas. Le premier détail me chiffonnant (mais je mesure à quel point il est personnel et totalement subjectif) est la voix du chanteur. Non pas qu'il soit mauvais mais il ne me parle pas, il manque singulièrement de charisme. C'est du coup toute la palette mélancolique du disque dans laquelle je n'arrive pas à m'immerger et même sur les passages plus appuyés, la motivation reste au point mort. Le second problème est que si les orchestrations sont soignées, elles sonnent quand même passablement lambda et sans relief; les mélodies sont agréables mais restent trop douces et convenues pour accrocher vraiment, les lignes de guitare sont fraîches mais manquent de conviction, jouent trop dans la retenue et lassent, quant aux accords de piano, ils ne font à mon avis que renforcer cette impression plate plus que triste. C'est là qu'un vocaliste charismatique ferait la différence, ce qui n'est hélas pas le cas chez This Drowning Man malgré les efforts évidents de Roland Klein. De bonnes trouvailles affleurent de-ci de-là, ainsi l'intro de 'Hope machine shop' et ses suites gothic rock soft mais la médiocrité du refrain gâche tout, 'The envy and the fake' et ses faux airs de Psychedelic Furs mais l'efficacité manque au rendez-vous, la sensualité potentielle de 'Red Tears' qui ne se dégage finalement pas par manque de chant convainquant. Tout cela a déjà été fait et refait des centaines de fois en beaucoup mieux et plus prenant. Bien sûr, ce n'est pas désagréable mais quel musicien souhaiterait entendre une telle description de sa musique ? Face à Nuuk, Pink Turns Blue, voir même Madrugada, This Drowning Man ne tient clairement pas la comparaison, on s'ennuie vite; on ne sait sur quel pied danser parmi les promesses de ce rock bruineux plus que vraiment pluvieux pas si morose que ça. Avec un titre pareil, nos Allemands n'avaient pas droit à l'erreur mais le cocktail reste bien fade en définitive. 2,5/6
note Publiée le dimanche 30 juin 2013
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Là, le pari de la mélancolie est réussi...
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