Vous êtes ici › Les groupes / artistesRJohn Roberts › Glass Eights

John Roberts › Glass Eights

  • 2010 • Dial dial CD 22 • 1 CD digipack

cd • 9 titres • 00 min

  • 1Lesser
  • 2Navy Blue
  • 3Ever Or Not
  • 4Dedicated
  • 5Interlude (Telephone)
  • 6Porcelain
  • 7August
  • 8Went
  • 9Glass Eights

informations

Photo de pochette par Brooke Chroman, design par Till Sperrle

chronique

  • deep house expé-laidback

Je ne sais quasiment rien sur ce disque, ni sur son auteur. Ou si j’en savais, je l’ai oublié. Tout ce qu’il m’évoque, à présent, c’est le fait qu’un disque électro contemporain ait pu à ce point me griser dès la première écoute, en 2011. Glass Eights est un album d’une classe et d’une assurance rares. Il m’a fait un peu le même effet que le Andy Stott au moment de sa sortie, peut-être à cause de ces respirations numériques et de ces souffles de cendres qui le parcourent… Pourtant, un monde les sépare. Pas de sculptures sonores ici, mais une house mutante, aux antipodes de ce que le mot peut vouloir dire de vulgaire et de notoirement haïssable en 2013. Une house de chambre qui, à l’image du marbre noir de la pochette, se pare d’une élégance quasi-jazz pour distiller des ambiances tamisées et profondes. On passe de soiries presque Boards-Of-Canadiennes (les chamarrés Lesser et Navy Blue) à des reflets hallucinatoires, fugaces, comme la lumière d’un carreau de boule à facettes qui vous passe sur le visage… (Ever or Not, August). John Roberts utilise ses ingrédients – samples discrets, claps, torsions d’harmonies - avec une science de l’équilibre très rare, et la plupart du temps, il se contente d’explorer nonchalamment les territoires les plus interdits et les plus lointains de la deep house la plus grande, la plus sans âge, la plus hypnotique (l’imparable Porcelain, qui commence dans un salon très rococo pour finir dans la transe liquorée d’un club). Glass Eights finit même par deux superbes titres emprunts de piano et de violoncelle, parachevant ce coup de maître par des climats devant plus à The Blue Nile, voire à Arthur Russell (référence à ne jamais envoyer à la légère), qu’à de la house. Ça faisait VRAIMENT longtemps que j’attendais un disque comme ça.

note       Publiée le vendredi 15 mars 2013

Dans le même esprit, dariev stands vous recommande...

Herbert - 100 lbs

Herbert
100 lbs

Recommandation valable pour d’autres œuvres du monsieur, ainsi que pour l’excellent projet Nebraska, autre surprise deep house récente irrésistible.

dernières écoutes

    Connectez-vous pour signaler que vous écoutez "Glass Eights" en ce moment.

    tags

    Connectez-vous pour ajouter un tag sur "Glass Eights".

    notes

    Note moyenne        2 votes

    Connectez-vous ajouter une note sur "Glass Eights".

    commentaires

    Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "Glass Eights".