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Panacea › Low Profile Darkness

cd • 11 titres

  • 1Lowtek (Intro) 5:37
  • 2Untitled B-Side 6:31
  • 3Tron Rmx 9:09
  • 4Hellbringer 5:40
  • 5Stormbringer 7:03
  • 6I'm Loosing U 6:35
  • 7Reality Rmx 9:46
  • 8The Day After 6:39
  • 9VIP Torture 5:53
  • 10Shiver 5:55
  • 11Lowtek (Outro) 1:24

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informations

line up

Mathis Mootz

chronique

  • drum'n'bass carnassière

Dans la famille Position Chrome, je demande le daron. C'est sûr, il n'a l'air de rien sur les photos, faux blond grassouillet si teuton et si inoffensif , mais c'était en 1995 et il s'est bien arrangé depuis. Méfions-nous cependant des apparences car l'artillerie qu'il déploie ici est très, très lourde. À l'opposé des nanobombardements de la (hi-)techstep de Current Value, Panacea nous offre ici la drum'n'bass des décharges publiques, des cimetières de voitures et des machines de concassage. C'est un bestiau carnassier qui impose un rythme fragmenté mais inarrêtable, fesse avec ferveur et à coup de pelles bien renforcées et souffre manifestement d'une faim inextinguible. Sur 'Hellbringer' on dirait les hybrides dégueulasses de Gyo (Junji Ito, révisez vos classiques) qui déambulent à la recherche d'une proie tandis que sur 'Tron (Remix)' à l'atmosphère tendue comme une trique, la faute à l'omniprésence d'un drone strident, les machines mettent la décharge sens dessus-dessous à la recherche d'autres carcasses à déchiqueter. Et les choses ne vont pas s'arranger. Sur 'I'm losing U' la traque se fait plus souterraine, comme si l'on tentait de déloger quelque proie de son terrier en se servant de robots militaires. Il n'y a pas beaucoup de fioritures sur Low Profile Darkness, et pourtant les sons sont savamment ciselés ; tranchants, corrosifs, les kicks déjà distordus et flirtant avec l'electro-indus abrasive de la vieille écurie Ant-Zen. Les mélodies, c'est perdues et rongées sous les strates de basses en permanente décomposition qu'il faut aller les trouver, souvent impénétrables et étouffantes. Et quand vient l'explosif 'Shiver' on s'extasie sur l'organicité de la construction tandis que chaque texture ne semble qu'un cri métallique, véritable hymne à la rouille et aux épaves cabossées. Et avec un coup de lustrage et de peinture c'est Twisted Designz qui enfoncera le clou on peu plus loin dans le crâne.

note       Publiée le mercredi 13 mars 2013

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Note moyenne        3 votes

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born to gulo Envoyez un message privé àborn to gulo

c'est bien aimable d'en parler, ça me vaudra peut-être un acheteur sur priceminister

Note donnée au disque :       
taliesin Envoyez un message privé àtaliesin

Je lui ai collé 4 boules, en fait ce serait plutôt 3,5 (oui je pinaille ^_^). Un bon album, mais je trouve que certains titres tirent en longueur... Je m'en vais écouter Chiropteran de ce pas...

Note donnée au disque :       
Wotzenknecht Envoyez un message privé àWotzenknecht
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Le darkcore ca existe, comme Joshua, ou The Relic ou encore Mental Wreckage dont je parlerai peut-être un jour, mais ca se prend un peu trop au sérieux pour être pris au sérieux

lolokth Envoyez un message privé àlolokth

On y jouait beaucoup quand j'étais jeune. On avait du doomcore, du darkcore, du deathcore... en fait peu importe le genre musical, s'il y avait une rythmique saturée, on prenait un mot et on collé -core à la fin.

Je ne suis plus du tout le mouvement, et me contente de mes vieux trucs.

Wotzenknecht Envoyez un message privé àWotzenknecht
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Le grand jeu des étiquettes... aujourd'hui ca s'appelle "crossbreed", porté par Thrasher, Gancher & Ruin, Limewax, Donny...