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Stardom › Danze illiberali

cd • 11 titres

  • 1Anna di notte
  • 2D'instinto
  • 3Attimi isterici
  • 4Basso consumo
  • 5Puzzle (2.0)
  • 6Danze illiberali
  • 7Magazzini criminali
  • 8Vetroplastica (2.0)
  • 9Diario d'inverno
  • 10Anni cannibali
  • 11Colonia penale

extraits vidéo

informations

Stardom Studio, Milan, Italie

La chanson 7 est interprétée en collaboration avec le groupe Cineteca Meccanica

line up

Riccardo Angiolani 'Rcd' (chant), Antionio Florita 'Fafnir' (guitare, synthé, choeurs), Cristina Corti 'LaCrisi' (chant, guitare), Oliver Pavievic (basse, synth, choeurs)

Musiciens additionnels : Tullio Carleo (batterie), Alessandro Ruberto (synthé), Davide De Santis (chant)

chronique

Certains groupes déboulent avec un premier album qui casse la baraque mais reviennent avec un second essai plutôt moyen, comme s'ils avaient tout misé sur leur départ. Stardom ne fait pas partie de ceux-là, leur disque précédent ainsi qu'un bon nombre de concerts dans leur patrie leur ont vite permis de se tailler une bonne réputation mais ils ne se sont pas endormis sur leurs lauriers pour autant. 'Danze illiberali' confirme, affine, renouvelle même en accordant une place importante au chant féminin. Je le trouve aussi plus équilibré sur la durée. 'Soviet de la moda' démarrait en trombe avec une série de tubes en puissance avant de laisser retomber la pression tandis que celui-ci maintient l'ambiance du début à la fin en alternant intelligemment des pièces de post punk nerveuses et d'autres plus retenues. J'avoue aimer particulièrement les chansons où la rythmique se fait roulante comme sur 'Anna di notte', 'Anni caniballi' ou 'Diario d'inverno' ainsi que les plus violentes et les plus torturées, 'Danze illiberali' (les vocaux ont un petit quelque chose de C.C.C.P.) ou 'Vetroplastica' pour ne citer que les meilleures. La production est puissante, claire, et le groupe sait en user pour les moindres petits détails (ainsi le jeu de cymbales, simple mais efficace, quelques accords de synthé bien placés). Je déplore par contre le titre final, aux paroles pourtant profondes, que je trouve plutôt ennuyeux, voir plat, surtout dans les passages à deux voix. Et là nous arrivons aux limites de ce que peut offrir le quatuor. Le chant est en effet bon mais manque du charisme nécessaire pour faire la différence, pareil quant à la voix féminine. On ne peut pas reprocher aux deux interprètes de ne pas y mettre tout leur coeur mais la concurrence est rude...Pas d'inquiétude pourtant, Stardom, aux côtés de Hiroshima Mon Amour et Karma in Augen, fait clairement partie des projets à haut potentiel qui se dégagent de la masse des jeunes formations oeuvrant dans le style. Les musiciens ont de la bouteille et ça se sent, notamment dans leur sens des arrangements et la maîtrise des sons; ils démontrent également que le post punk/indie rock transalpin n'est pas une pâle copie de ce qui se fait en Grande-Bretagne mais sait affirmer une identité propre. En un mot comme en cent, ce deuxième album confirme les promesses du précédent et assure la place de Stardom parmi les fers de lance du post punk italien. Ne leur manque qu'un tube incontournable du genre qu'on reconnaît dès les premières mesures et alors, plus rien ne les arrêtera. 4,5/6

note       Publiée le mercredi 13 février 2013

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