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Nine Inch Nails › Pretty Hate Machine

  • 1989 • Island CID 9973 848 358-2 • 1 CD
  • 1989 • TVT Records TVT 2610-1 • 1 LP 33 tours
  • 1989 • TVT Records TVT 2610-2 • 1 CD
  • 1990 • Island 211 314 • 1 LP 33 tours

cd • 10 titres • 48:49 min

  • 1Head like a hole04:59
  • 2Terrible lie04:38
  • 3Down in it03:46
  • 4Sanctified05:48
  • 5Something I can never have05:54
  • 6Kinda I want to04:33
  • 7Sin04:06
  • 8That's what I get04:30
  • 9The only time04:47
  • 10Ringfinger05:42

informations

Produit par Trent Reznor, Adrian Sherwood, Flood, John Fryer à The Right track (Cleveland), Blackwing (Londres), Unique (NY), Synchro sound (Boston), Roundhouse (Londres)

line up

Trent Reznor (tous instruments et chant)

chronique

Trent Reznor est un génie culotté. Non seulement il débarque de quasi-nulle part (formation musicale classique, groupes punk, metal etc) mais en plus il se permet de pondre un ovni dans le paysage musical de la fin des 80s. 'Pretty hate machine' est véritablement l'album qui démocratise la musique électronique et intègre l'utilisation des machines comme un fait naturel dans la composition. Car Mr Reznor est un véritable compositeur : non content de pondre des brûlots indémodables (l'excellent 'Head like a hole' qui ouvre l'album, véritable hymne electro-metal indus ou l'implacable 'Terrible lie' et son riff entêtant, 'Sin' et son electro dansante et vindicative), il apporte une 'chaleur' qui jusqu'ici faisait plutôt défaut dans ce registre. La preuve avec le magnifique 'Sanctified', très groovy (basse tout en slap), au chant clair et rempli d'émotion jusqu'à l'explosion finale. Idem avec 'Something I can never have' (nappes ambient, piano et chant), 'ballade de crooner' que n'aurait pas renié un Bowie. On retrouve ce registre très electro-groove sur 'Down in it', 'Ringfinger' ou 'Kinda I want to' dans lesquels Reznor n'hésite pas à intégrer sa propre version rock du funk ou du hip-hop. La présence de ténors de la production comme Flood (qui produira notamment le 'Violator' de Depeche Mode) ou d'Adrian Sherwood, autre figure du milieu avec son label On-U Sound (véritable découvreur de talent et remixeur de génie), n'est certainement pas étrangère à l'incroyable liberté que prend Reznor au regard de l'époque. Organique, émotionnelle, personnelle, la musique de Nine Inch Nails s'impose d'entrée comme un vent de fraîcheur par son côté accessible et direct, et surtout par une honnêteté artistique qui perdure encore aujourd'hui. Inimitable !

note       Publiée le dimanche 2 mai 2004

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Note moyenne        71 votes

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Olivista73 Envoyez un message privé àOlivista73

Son de ouf. Intemporel

Shelleyan Envoyez un message privé àShelleyan
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Encore et toujours mon favori...

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cantusbestiae Envoyez un message privé àcantusbestiae

Découvert sur le tard, plus de 15 ans après ma première écoute de "The Downward Spiral" (mon premier NIИ) et quelle baffe mes aïeux. Simple, efficace, dansant sans être faggy, sombre sans être gogoth, agressif sans sombre dans une fusion electro-metal bancal... Incroyable de voir à quel point Reznor a visé juste, aucun filler, que des moments de bravoure. La plus grande réussite de cet album reste le fait qu'il me paraît pas "daté", rien de kitsch là-dedans, de la belle et dense matière pour sculpter son stupéfiant successeur.

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Coste Envoyez un message privé àCoste

Franchement, Reznor a un truc, quelque chose de plus ou de moins. Réussir à ce point son premier album...ça tient de la Magie pure.

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Dead26 Envoyez un message privé àDead26

Découvert cet album bien après Broken et The Downward Spiral, je ne le vois pas comme le chef d’œuvre du groupe mais plutôt comme les balbutiements d’un NIN qui se cherche encore un peu, les influences sont nombreuses, la violence encore assez latente mais le style est bien là jusqu’au choc du EP et de l’album sorti juste après. Pretty Hate Machine pour moi c’est un album convivial et dansant, déjà sombre dans le concept et qui transpire le sexe à plein nez. Il comporte son lot de hits comme "Sin" qui reste mon titre préféré !

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