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Sturm Café › So Seelisch, So Schön!

cd • 11 titres • 35:46 min

  • 1Mr. T
  • 2Radiosüchtig
  • 3Ich Spekuliere
  • 4Mozart-Ideal
  • 5Die Wahrheit
  • 6Die Terroristen
  • 7In Meinem Griff
  • 8Der Grosse Schwein
  • 9Stiefelfabrik
  • 10Die Bizarre Mischung
  • 11Die Zombiejäger

informations

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édition limitée à 1000 exemplaires

line up

Gustav Jansson & Jonatan Löfstedt

chronique

Style + titres + artwork = celui qui sait ce qu'est l'EBM, voit déjà à peu près ce qu'est Sturm Café, je ne vous referai pas l'éternelle chronique à base de salle de muscu, de biceps luisants, d'homosexualité nazie refoulée et de coupe en brosse. En fait, Sturm Café a donné en 2005 la définition de ce que doit être un album d'EBM, en faisant encore plus rigoureusement de l'EBM que n'importe quel autre groupe à ma connaissance, même les vieux classiques des années quatre-vingt, qui paraissent presque littéraires à côté de cet album. Dans un genre qui compte beaucoup de copies pâlotes sans esthétique, cet album de petits artisans est mieux que juste bon : il est TANGIBLE. Sturm Café = D.A.F. avec un synthé un peu plus évolué, 0% d'additif, 100% de beats apéricubes. Est-ce que Sturm Café à le moindre intérêt pour le gusse qui a déjà ne serait-ce que Alles Ist Gut et That Total Age ? Excellente question, tout à fait pertinentissimement pertinente eheh, sur laquelle nous devrons nous pencher ; sauf qu'on s'en fout, c'est dommage ! So seelisch, So schön est une collection de miniatures parfaits du genre ("Mozart-Ideal" ou "Le Gros Porc" en tête, pour moi, mais tous les titres sans exceptions sont des hits, aussi sûr et certain qu'un pixel est carré). En amateur-pinailleur, le seul minuscule reproche que j'aurais à émettre concerne le son, géométriquement im-pe-cable, mais, revers de la médaille, impersonnel (un seul microkorg est de toute façon amplement suffisant pour faire de la body music qui défonce, mais cela n'est applicable qu'aux très gros charismes) et une voix peut-être un peu trop souvent appliquée dans l'imitation de Gabi Delgado-Doug McCarthy, mais, bon point, avec un allemand à la suédoise plus qu'approximatif et, second détail qui a son importance, une tendance au petit ricanement psycho-abstrait-cartoonesque-menaçant ("Die Terroristen"), sans parler des petites intonations à la Falco totalement dans la place, donnant le cachet froidement malsain et gogol-minimal nécessaire à la vraie bonne EBM ("Die Terroristen"). La germanophilie imparable de la körper musik old school en amateur, donc, faite avec rigueur, avec en bonus pour l'amateur un sarcasme polaire et une esthétique, située entre l'humour pas drôle de militaires plasticiens et le fascisme très très très sérieux de la Tasse à Café. Ne soyez pas dubitatifs, petits soldats : vous savez que vous aimerez Sturm Café, et en plus vous pourrez dire en société "Sturm Café, c'est bien", et les gens vous répondront la bouche en coeur : "Sturm Café ?". En effet, Sturm Café.

note       Publiée le samedi 8 septembre 2012

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    Klarinetthor Envoyez un message privé àKlarinetthor

    le ptit dernier est sorti, pas que de l'immanquable dessus, et puis le reste provient souvent des derniers EP.

    Jean Rhume Envoyez un message privé àJean Rhume

    Nazi/homo/costaud c'est dans les clauses du contrat EBM, page 5.

    mangetout Envoyez un message privé àmangetout

    "... je ne vous referai pas l'éternelle chronique à base de salle de muscu, de biceps luisants, d'homosexualité nazie refoulée et de coupe en brosse..."

    Der grosse schwein

    Jacques Capelovici Envoyez un message privé àJacques Capelovici

    p'tain, la pochette !