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Pj Harvey & John Parish › Dance Hall At Louse Point

  • 1996 • Island CID 8051/524 278-2 • 1 CD

cd • 12 titres • 39:56 min

  • 1Girl01:29
  • 2Rope City Bridge05:11
  • 3City Of No Sun02:15
  • 4That Was My Veil03:02
  • 5Urn With Dead Flowers In A Drained Pool03:04
  • 6Civil War Correspondent04:24
  • 7Taut03:15
  • 8Un cercle autour du soleil05:07
  • 9Heela03:20
  • 10Is That All There Is ?05:12 [reprise de Peggy Lee]
  • 11Dance Hall At Louse Point02:11
  • 12Lost Fun Zone01:28

informations

Enregistré à Small World , Yeovil, entre le 12 Février et le 10 Mars 1996. Produit par John Parish & Polly Jean Harvey.

line up

PJ Harvey (chant), John Parish (tout instrument)

Musiciens additionnels : Mick Harvey (orgue, basse, guitare 10)

chronique

  • dans une relation libre

Polly Jean retrouve son ami et mentor, John Parish, celui qui l'a initié à Captain Beefheart, dont l'influence est manifeste dans l'instrumental éponyme. Parish compose et joue de tous les instruments; peu porté sur la mélodie, plutôt sur la concoction de drôles de lignes musicales pleines d'angles morts et d'accidents en tout genre, avec toujours un soin minutieux aux petits détails (et aux percussions) qui confèrent au final un caractère atmosphérique très reconnaissable aux musiques du bonhomme. Polly, libérée des affres de la composition, peut s'amuser à poser sa voix, passant du chanté au parlé, à créer les mélodies absentes des instrumentaux. Et surtout pousse ses limites. Jamais elle n'a chanté aussi bien que sur ce blues concassé et strident "Rope Bridge Crossing", sur ce folk dépouillé aux guitares sèches "That Was My Veil" accompagné soudain d'un orgue sinistre. Polly hurle comme une sauvage sur des murs de guitares saturés "City of No Sun", ou se lance dans des imprécations hallucinées telle une victime rendue folle par un drôle de margoulin mystique "Taut", chaotique et effrayant. Le stoïque John Parish ne cesse de surprendre, sa musique hypnotique et lancinante, "Un Cercle Autour Du Soleil", se perd en circonvolutions avant de déboucher sur un gros refrain qui décape, "Urn With Dead Flowers in a Drained Pool". Et au passage signe quelque uns des morceaux les plus marquants sur lesquels PJ Harvey ait jamais chanté, les fabuleux "Civil War Correspondent" et "Heela", tout en tension retenue, pleines d'orgues et de basses vrombissantes, on y entend même au détour d'un refrain la voix chaude de l'homme de l'ombre. Le plus mélodique reste la reprise de Leiber & Stoller, "Is That All There Is?", mais en version lugubre en diable, avec un orgue légèrement saturé et la narration ironiquement désabusée de Polly. Difficile, exigeant pour qui s'était accoutumé au blues-punk noisy de Polly Jean, mais superbe et indispensable à qui veut passer du côté obscur et tarabiscoté hérité du sieur Parish.

note       Publiée le vendredi 27 juillet 2012

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    commentaires

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    Dun23 Envoyez un message privé àDun23

    Tout pareil que Twily, me gonfle même beaucoup. Vraiment l'album où la dame a posé sa voix qui me déplait le plus.

    Shelleyan Envoyez un message privé àShelleyan
    avatar

    Bof, il ne m'avait pas convaincu celui-là...Non pas qu'il soit mauvais mais je ne m'y suis pas laissé prendre.