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Rain Tree Crow › Rain Tree Crow

  • 1990 • Virgin CDV 2659 • 1 CD

cd • 12 titres • 45:34 min

  • 1Big Wheels in Shanty Town7:08
  • 2Every Colour You Are4:46
  • 3Rain Tree Crow2:04
  • 4Red Earth [As Summertime Ends]3:38
  • 5Pocket Full of Change6:08
  • 6Boat's for Burning0:45
  • 7New Moon at Red Deer Wallow5:12
  • 8Blackwater4:19
  • 9A Reassuringly Dull Sunday1:22
  • 10Blackcrow Hits Shoe Shine City5:14
  • 11Scratchings on the Bible Belt2:46
  • 12Cries and Whispers2:31

informations

Miravel Studios à Le Vai et Mega Studio à Paris, France / Condulmer Studio, Zerman di Modigliano, Italie / Marcus Studio, Eel Pie Studios & Air Studios, Londres, The Wool Hall, Bath, Angleterre / Ropewalk Studio, Dublin, Irlande

line up

Richard Barbieri (synthétiseur, piano, programmation), Michael Brook (guitare, basse, percussions, congas), Steve jansen (orgue, percussions, batterie, marimba, tambourin, piano désaccordé), Mick Karn (basse, percussions, clarinette, saxophone, tabla, guitare wah wah), David Sylvian (chant, orgue, synthétiseur, banjo, basse, guitare, harmonium, marimba, piano électrique, programmation, percussions), Bill Nelson (guitare, voix), Djanka Diabate (chant), Djene Doumbouya (chant), Brian Gascoigne (orchestration), Phil Palmer (guitare acoustique et slide), The Phantom Horns (instruments à vents)

chronique

Rain Tree Crow est la réunion improbable des anciens Japan, groupe obscur et culte de la scène new wave émergente du début des années quatre-vingt. Mais à l'écoute de cet album, on est bien loin de ce que le groupe nous avait donné à écouter. L'album affiche une telle mâturité et une telle profondeur qu'il en est déconcertant. David Sylvian s'en revient de ses errances en solo où il multiplia les collaborations avec les plus grands noms (Ryuichi Sakamoto du Yellow Magic Orchestra ou Holger Czukay de Can) et invite ses anciens camarades à une série d'improvisations studio d'où émergeront ses enregistrements aux paysages désolés. Dépouillés, chaques titres révèlent un coin du voile ; la volonté de s'ouvrir à d'autres cultures et d'autres persepctives ("Big Wheels in Shanty Town"), la volonté aussi de se surpasser et de jouer à l'équilibriste sur des stuctures libres et tendues ("Red Earth"). La mélancolie blessée qui habite toute entière la voix de Sylvian ne se fait pas prier pour éclater sur des titres comme "Every Colour You Are", "Pocket Full of Change" ou "Blackwater". Avec un minimum d'effets et une production qui va à l'essentiel, Rain Tree Crow s'écoute comme on parcourt son calepin poussiéreux à la recherche des souvenirs de voyage que l'on y avait inscrit. Expérience unique, Rain Tree Crow va être le tremplin vers de nouvelles directions : Jansen et Karn feront équipe pour des albums d'ambient sophistiqués, Barbieri ira rejoindre Porcupine Tree, et Sylvian continuera son petit bonhomme de chemin en collaborant avec Robert Fripp. Toutes ses pistes aventureuses et belles à explorer n'ont qu'une seule et même source, et cette source est cet album.

note       Publiée le jeudi 23 mai 2002

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    Shelleyan Envoyez un message privé àShelleyan  Shelleyan est en ligne !
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    je l'ai commandé...ma fascination pour Japan fait que je suis peut-être assez mûr pour apprécier ce disque maintenant...

    novy_9 Envoyez un message privé ànovy_9

    Oui je connais mais je ne l'ai pas écouté ce cd, donc je vais réparer cette erreur. Mon désir par contre c'était de voir Japan jouer les titres des années 80 :)

    mangetout Envoyez un message privé àmangetout

    Ouah putain j'avais pas vu la boulette dans le line up : le monsieur qui s'occupe des claviers, sur ce disque, n'est pas Gato Barbieri comme indiqué par Proggy mais Richard Barbieri, le même qui intègrera, quelque temps après, les rangs de Porcupine Tree (encore une question d'arbre).

    mangetout Envoyez un message privé àmangetout
    Superbe album et retour d'un groupe qui n'en est pas un, masqué par un voile poussiéreux à l'image de la superbe pochette signée Russell Mills (un habitué des productions Sylvian). De ce retour on pourrait dire qu'il fut le théatre avorté d'une hypothétique réconciliation entre Karn et Sylvian, en vain ! Sinon je n'ai rien à rajouter à l'excellente chronique de Proggy, si ce n'est que Mick Karn possède une bien belle discographie en solo ou en collaboration (avec Peter Murphy pour Dalis Car ou avec Terry Bozzio et David Torn pour Polytown) et que son dernier essai en date, "Three Part Species" en 2006, renferme toujours une musique aussi exigente et sophistiquée.