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Whourkr › 4247 Snare drums
- 2012 • Ad Noiseam 1 CD
cd • 11 titres • 35:17 min
- 1Quadruple Plis de Peau
- 2Coiffer Un Ours
- 3Gastro-Equestre
- 4Manger Du Beurre
- 5Pachyderm Catapult
- 6Petits Poneaux
- 7Ostina
- 8Maximum Speed Limit Monotone Snare Audition
- 9Polygroin
- 10Arithmetic Punishment
- 11Gastro-Equetre (remix by Ruby My Dear)
informations
line up
Igorrr (drums, guitars and machines), Mulk (voice, bass and saxophone)
chronique
- brutal break gore
Ah, ça fait plaisir. Pas le départ d’-I Snor, non bien sûr. Je connais pas du tout le nouvel arrivant, Mulk – du projet de grindspeedcore extrême du même nom, qui fait passer à l’aise The Berzeker pour un groupe de doom. Ca fait plaisir parce que Whourkr nous fait ici, avec son aide je présume, son authentique album de grindcore. Grindgore même à la limite, tellement les granuleuses vociférations du Mulk (cheveux contre chauve) évoque ses amis de Sublime Cadaveric Decomposition, Last Days of Humanity et autres Cock and Ball Torture. Pour enrober cette jolie pâtisserie, Gautier exerce un sacrée scission avec Igorrr – que le dernier album d’icelui nous mettait déjà sur la voie – c'est-à-dire qu’on n’y pense plus, à Igorrr. La guitare prend magnifiquement ses aises, et dire que ça bastonne reviendrait à dire que Nadine Morano est une catin : un euphémisme. Mieux, Mulk joue du saxophone, et réussit là où John Zorn échoue depuis bientôt 20 ans (même dans son feat. chez Napalm Death, d’ailleurs), autrement dit à faire sonner des décharges de bois hystériques sur des blasts sans arriver à être ennuyeux. Dire que Whourkr propose là le meilleur de grindcore de ces 5 dernières années, ce ne serait pas si excessif que ça – et puis d’façon Whourkr c’est excessif tout court, alors ta gueule – le titre déjà en dit long, ça prend au pied de la lettre, ça rigole pas. J’ignore si c’est le format plus "classique" des chansons qui rend l’album plus digeste que ses ainés malgré son affreuse complexité (d’apparence, je sais pas si c’est vrai hein), ou le mixage absolument stupéfiant, ou cette présence d’un saxophone en contexte qui met du… relief ? 4247 snares drums ne gave pas – si, il gave, mais n’écœure pas – et ses pantagruéliques 35 minutes passent comme du lait ribot avec une galette saucisse : tout seul.
note Publiée le jeudi 17 mai 2012
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- yog sothoth › Envoyez un message privé àyog sothoth
C'est mentionné dans les 2 autres chroniques du groupe, d'ailleurs, Atomsmasher, on ne doit pas être si loin.
- yog sothoth › Envoyez un message privé àyog sothoth
C'est pas au même niveau de déglinguerie (enfin, c'est pas la même) mais oui, sur les derniers Anaal nathrakh, tu trouves parfois ces passages qui "sautent". Sinon, t'as Hardcore anal hydrogen, vu sur scène en première partie de Pryapisme, ça faisait un peu ça, mais j'ai pas testé sur disque. Et enfin, ca fait longtemps que j'y suis pas retourné, mais éventuellement Atomsmasher & co
- Rendez-Moi2 › Envoyez un message privé àRendez-Moi2
Oui c'était bien ça, mais t'as raison je trouve pas.
- Wotzenknecht › Envoyez un message privé àWotzenknecht
Il y avait The Processus aussi, mais je ne sais pas si c’est encore trouvable
- Rendez-Moi2 › Envoyez un message privé àRendez-Moi2
Je connais Berzerker j'aime bien mais c'est plus gabber, j'aimerais bien un truc bien glitché, ils doivent pas être les seuls à en faire quand même.