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24-7 Spyz › Harder than you

  • 1989 • London 828 167-2 • 1 CD

12 titres - 41:08 min

  • 1/ Grandma Dynamite (3:44)
  • 2/ Jimi'z Jam (2:25)
  • 3/ Spyz Dope (2:49)
  • 4/ Social Plague (4:41)
  • 5/ I Must Go On (3:01)
  • 6/ Ballots No Bullets (4:26)
  • 7/ Jungle Boogie (3:34)
  • 8/ Spill My Guts (3:36)
  • 9/ Sponji Reggae (3:52)
  • 10/ Tango Skin Polka (1:27)
  • 11/ Pillage (4:39)
  • 12/ New Drug (2:54)

informations

Platinum Island Studio, USA, décembre 1988

line up

P. Fluid (chant), Jimi Hazel (guitares), Rick Skatore (basse), Anthony Johnson (batterie)

chronique

  • black metal fusion

La fin des années quatre-vingt. La période bénie et nostalgique de mon adolescence. Et une floppée de groupes revendiquant des identités bien distinctes dans lesquelles tout jeune peut se retrouver ; une certaine forme de non-conformisme, une certaine forme de marginalisation, et une intarissable soif d'énergie. Tout ces éléments, on les retrouvera dans des formations tels que Jane's Addiction, les Pixies, les Red Hot Chili Peppers, Faith No More, bientôt Primus, Fishbone, les Bad Brains ou déjà Living Colour. 24-7 Spyz, quatuor américain, n'échappe pas à cette définition et partage avec certains des groupes précités son appartenance à la "Black Coalition" ; des artistes noirs américains distillant une musique ancrée dans le heavy metal. S'ils ne possèdent pas le sérieux des troupes de Vernon Reid, privilégieant la déconne, 24-7 Spyz a en commun avec Fishbone son ouverture au reggae ("Ballots No Bullets" ou la reprise de Black Uhuru, "Sponji Reggae"), et avec les Bad Brains, son identité punk ("Grandma Dynamite", "I Must Go On", "Spill My Guts", "Tango Skin Polka"). Pourtant, de part en part, la guitare de Jimi Hazel survole tout le disque, brillante, incisive et lyrique, et qui n'a rien à envier au guitariste de Living Colour. Des titres comme "Social Plague", "I Must Go On" ou "Pillage" font preuve de diversité au sein d'une même composition, à l'instar du premier album de Mr.Bungle à venir, passant d'un pont jazz à une rythmique punk, avec des relans funk pas loin de ce à quoi nous avait habitué Parliament. Cette suite de douze titres, sans être désagréable et pleine de surprises, n'est pas pour autant incontournable ; elle constitue juste un complément ludique aux quelques curieux qui aimeraient découvrir certains des trésors cachés de la scène fusion alternative.

note       Publiée le lundi 20 mai 2002

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    Dioneo Envoyez un message privé àDioneo
    avatar

    Je viens de percuter le nom du guitariste sinon, ah ah ! Bon, avec un pseudo pareil on ne peut pas dire que le gars n'annonce pas l'intention, en tout cas...

    Message édité le 01-05-2022 à 12:16 par dioneo

    Ongle incarné Envoyez un message privé àOngle incarné
    "Black Metal" hahaha franchement très fort les gars là dessus, en même temps pour du black, c'en est ...
    taliesin Envoyez un message privé àtaliesin
    Cet album restera toujours une des nombreuses sources de mes premiers émois musicaux ;-) Ayant commencé à m'intéresser au metal assez jeune (vers mes 12 ans - j'en ai presque 30), j'étais à l'époque plutôt intransigeant et refusait les mariages musicaux entre metal et autres styles. Je pense que 24-7 Spyz est le groupe qui m'a fait changer d'avis. La claque, dès le premier titre (surtout avec le premier titre), et ce jusqu'à la fin. Quelle pêche, quelle douce folie... C'est définitivement cette mixture décapante qui a fait de moi un fervent défenseur du mariage des genres musicaux.
    Note donnée au disque :