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The House Of Usher › Cosmogenesis

cd • 12 titres

  • 1Nemesis
  • 2Back from the crowds
  • 3To sow a storm
  • 4Bethany
  • 5Equinoxe
  • 6No god on earth
  • 7Jerusalem
  • 8Transmutation
  • 9For one moment
  • 10Lizard skin
  • 11Graceland
  • 12Clouds without water

informations

Ediger, Allemagne, 1999

line up

Jörg Bartscher-Kleudgen (chant, claviers, programmation, percussions), Dominic Daub (guitare, didgeridoo), Martin Krötz (guitare), Alexander Schneiders (basse)

Musiciens additionnels : Claudia Bartscher (choeurs féminins), Markus Pick (guitare additionnelle), Kismet (samplers)

chronique

La cosmogenèse, l'évolution cosmique, voilà le thème de base autour duquel les Allemands de House of Usher (qui s'annonce de plus en plus comme le projet du seul Jörg Kleudgen) vont tisser le fil de leur troisième album (soutenu par un vrai label cette fois-ci), avec des allusions à la théosophie de Helena Blavatsky. Musicalement, ce voyage dans un cosmos sombre, inquiétant et froid, se déroule dans le style typique du groupe, encore que les harmonies de guitare se soient personnalisées un brin, délaissant les plans glaciaux trop connus du gothic rock et optant pour des sonorités plus musclées (attention, je n'ai pas dit 'metal', rien à voir) fusionnant avec la mélancolie spatiale développée par le jeu de clavier. Toujours pas de batterie, le groupe semble apprécier la sècheresse directe de la boîte à rythmes à laquelle une basse impeccable et noire confère la touche organique nécessaire. On sent un gros travail sur les ambiances puisque bien que rythmé, le disque évite toute tentation dancefloor en proposant des titres variés, riches en options, cassures, réagencements de mélodies, intros. Le sentiment d'espace prédomine, la production se veut large et sans limite même si de ce point de vue The House of Usher n'atteint jamais le niveau de pureté de certains travaux de Garden of Delight et surtout Merciful Nuns mais peut-être n'était-ce pas le but recherché ? Toujours est-il que malgré la qualité évidente de ce disque, la mélodie y perd de sa force. Il s'écoute comme un tout dont il n'est plus si aisé de détacher une chanson en particulier (encore que le faussement folk 'Jerusalem' ou le mélancolique 'Bethany' me feraient mentir) mais dont aucune ne présente de faiblesse. Le chant si typé de Jörg Kleudgen survole l'ensemble d'un halo de tristesse à l'image des nappes de clavier franchement efficaces, car si l'on peut frissonner, se sentir perdu, laisser une larme rouler sur sa joue, nul sentiment apocalyptique, nulle impression de mort, 'Cosmogenesis' se veut davantage une quête comme en témoigne la phrase appliquée sur la couverture : 'Light the cold flame and the flame is fire and fire is heat which gives the water of life'. Concluons en précisant que si vous maîtrisez la langue de Goethe, une nouvelle de Jörg Kleudgen intitulée 'Bethany' est une fois encore disponible dans le livret.

note       Publiée le jeudi 5 avril 2012

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