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The Residents › The Big Bubble
- 1985 • Ralph Records RZ 8552 • 1 LP 33 tours
- 1989 • East side digital ESD 80342 • 1 CD
cd • 11 titres
- 1Sorry 3:32
- 2Hop A Little 2:40
- 3Go Where Ya Wanna Go 2:34
- 4Gotta Gotta Get 4:19
- 5Cry For The Fire 6:19
- 6Die-Stay-Go 2:55
- 7Vinegar 2:17
- 8Firefly 2:12
- 9The Big Bubble 2:10
- 10Fear For The Future 4:11
- 11Kula Bocca Says So 4:58
extraits vidéo
informations
Les rumeurs ont eu bon cours à propos de l'identité des quatres persones sur la photo. Les Residents ont bien entendu farouchement nié qu'il s'agissait d'eux ; certains fans perspicaces sont d'un tout autre avis...
chronique
- baragouinage orchestré
Même pour un disque des Residents, The Big Bubble est inclassifiable et épouvantable. Il s'agit de la quatrième partie de la Mole Trilogy (ne cherchez pas à comprendre) qui présente les chansons du groupe The Big Bubble du mouvement Zenkinite, croisement entre les Moles et les Chubs – reportez-vous à la chronique de Mark of the Mole par l'ami Dariev Stands pour un résumé du bastringue. Ce qui frappe ici sont les voix démentes, les borborygmes régressifs, primaires, comme un mélange entre du scat singing et des grognements tribaux issus d'un fantasme post-colonial déluré. C'est le chant de gorge d'Eskimo, pillé aux peuples inuits et samis, qui est ici transféré dans l'humidité caverneuse de cette aventure jazzy souterraine aux confins du n'importe quoi. Avec l'instrumentation approprié comme sur 'Gotta Gotta Get', cela tourne au miracle : la guitare acérée par les Doigts du Serpent entaille la roche tandis que l'hystérie orchestrale répond aux abrutissantes onomatopées dans une longue descente vers les Enfers uchroniques dans lequels on retrouverait sans doute le robot-diable de Futurama, violon en griffes. Mais une fois au comptoir aux côtés des Moles ou des Chubs ou de Jules Verne ou satan-sait-qui, que faire d'autre sinon que d'écouter le Cab Calloway de service faire du katajjaq demeuré, tandis que les autochtones se mettent à danser comme les clients du bar de Calvaire sur une musique de cabaret tout aussi épaisse, avant de nous sortir cette sentence définitive : "Sugar melts and goes away. But vinegar lasts forever"
note Publiée le jeudi 2 février 2012
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commentaires
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- Vilain Barbu › Envoyez un message privé àVilain Barbu
Alors celui-là ouais, il est abrasif. Mais quand t’es dans la bonne ambiance, il a un effet incroyable.
Bon faut pas déjà avoir envie de se suicider quoi, mais il me pousse dans des confins de malaise, dépression et haine inexplorables autrement. Génial.
- Note donnée au disque :
- cyberghost › Envoyez un message privé àcyberghost
Souvenir assez merveilleux de celui-ci, faudrait que je l'ressorte tiens... Dans la Mole Trilogy, j'avais bien moins accroché à Tunes of two cities, hormis quelques morceaux fabuleux, le final notamment