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Castle › In witch order

cd • 11 titres

  • 1Descent Of Man
  • 2Fire In The Sky
  • 3Slaves Of The Pharaoh
  • 4Knife In The Temple
  • 5Total Betrayal
  • 6Spellbinder
  • 7Lost Queen
  • 8Shaman Wars
  • 9Sleeping Giant
  • 10Butcher Of Los Angeles
  • 11Devils Castle

informations

Existe en édition vinyl

line up

Elizabeth Blackwell (chant, basse), Mat Davies (guitare, chant), Al McCartney (batterie)

chronique

Pas évident de trouver son terrain de chasse lorsque l'on est une chanteuse metal. Pour celles disposant d'une formation classique, le metal symphonique apparaît comme une option valable mais pour les autres, il faut soit pousser des growls à faire pâlir les mâles concurrents ou se rabattre sur le hard rock en se la jouant rockeuse pêchue. Heureusement, pour celles qui n'aspirent à rien de tout ça ou qui ne possèdent pas de qualités spécifiques, le doom ouvre des possibilités qu'aucun autre style ne fournit, ce qui nous a valu des formations telles que Mourn, Blood Ceremony, Jex Thoth ou dans un registre plus appuyé, Cauchemar et The Devil's blood. Le trio de Castle se rapproche de ces derniers mais en plus lourd et menaçant. Leur premier album s'inscrit dans une tendance de doom occulte héritée des 70's, très en vogue à l'heure actuelle. On y décèle bien entendu le goût des musiciens pour Black Sabbath ('Sleeping giant') mais aussi pour la frange ricaine plus plombée à la St Vitus et une forme de heavy genre Motörhead (Shaman wars'); rien de fondamentalement neuf donc mais le groupe a su empoigner le problème par le bon bout pour éviter de trop sonner comme une pâle copie de je ne sais qui. La superbe pochette est un excellent préambule : derrière la scène apparemment bucolique, l'auditeur devine la menace, ces moutons qui lorgnent tous vers la même direction, voilà qui n'est pas entièrement normal...Qu'ont-ils donc perçu ? Le démon de 'Devil's castle' ? Nos Américains ne laissent pas le doute planer longtemps et envoient la purée dès les premiers riffs du jouissif 'Descent of man'. Pas de chichis, de mise en bouche, c'est primitif, c'est puissant et surtout, il y a le chant de Elizabeth Blackwell (également bassiste) qui hante littéralement les compositions et leur insuffle une énergie bien particulière. Ne le cachons pas, ces riffs aussi efficaces soit-ils, ces mélodies sans fioritures, n'auraient pas la même portée sans sa voix, une voix pas forcément séductrice mais dont je raffole pour sa touche décalée justement. Hélas, et c'est la première faiblesse que je signalerais, le guitariste s'est également cru obligé de l'épauler par moment de son chant roots (heureusement non 'growlé'), ce qui était totalement inutile. Elle-même se laisse aller à des tentations plus méchantes comme sur 'Knife in the temple' mais ces modulations plus rugissantes sonnent pour moi un peu ridicules et hors de propos tant je préfère les moments où elle ne force pas, plus subtils dans le rendu. Heureusement, ces défauts ne gâchent pas réellement l'écoute d'un 'In witch order' sans temps mort avec des morceaux vraiment forts mélodiquement ('Descent of man', 'Fire in the sky', 'Lost queen'...) et sans longueurs superflues, le trio prisant la formule ne dépassant pas jamais la tranche 4-5 minutes. Une belle entrée en matière, Castle, n'ayant à ma connaissance rien produit d'autre pour l'instant. 4,5/6

note       Publiée le samedi 28 janvier 2012

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    ericbaisons Envoyez un message privé àericbaisons

    (petite parenthèse heureusement que les chanteuses ne se destinent pas toutes à faire du heavt trad, et qu'il y a des Kat Katz et des Mel Mongeon pour hurler). Ca me dit bien d'essayer vu les influs et la pochette bucoliquement Clan Campbell.