Dim Mak › The Emergence of Reptilian Altars

Encore une réformation pour Dim Mak ! ca doit être les arts martiaux qui poussent à la retraite… oui, vous n’êtes pas sans savoir que Dim Mak est le nom qu’on donne aux points vitaux dans les arts martiaux chinois. Bon, le soucis, avec cette dernière livraison (5 ans déjà) – c’était déjà un peu le problème avec la précédente aussi – c’est qu’on est ici plus au niveau UFC K1 que de l’art martial a proprement parlé. Alors, ouais, on appelle ça Mixed Martial Arts, mais ça n’en a que le nom, ça ne mixe rien du tout : on est ici du côté du sport, du sport de combat, que de l’art de tuer a proprement parlé. Pour être un peu pute, on est plus du côté de l’aérobic que de la sauvagerie d’un champ de bataille. Attention, je ne dis pas que les trucs MMA zero blabla c’est pas sauvage, une rapide vision sur un tube pourra vous montrer le degré de brutalité de ce sport ; mais oui, il y a des règles, de l’Entertainment, c’est fait pour la télé, pour le show, le spectacle, et ça doit rester assez propre malgré le sang qui coule : les types sont huilés, bodybuildés, alors que tout le monde sait bien qu’il n’y a pas plus dangereux qu’un grand maigre désespéré qui se battra jusqu’à devenir un bout de steak haché. C’est un peu le reproche que je fais à Dim Mak : développé couché, ouais, ok, ça bastonne bien méchant, les coups sont francs… mais il y’a le protège dents, les gants, l’arbitre. Je trouve personnellement que ça manque à la fois de sauvagerie bestiale comme un combat de rue entre des types qui savent pas se battre, et de zanshin dans la fulgurance de coups rapides qui le font vaciller sur ses assises. De la performance, ok, mais niveau létalité on va plutôt se diriger vers son Maître d’arme, Burnt By The Sun, voir Gigan, pour les affrontements au sabre laser.